Bruxelles perquisitionne dans le secteur pharmaceutique

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La Commission a entamé "des visites surprises" dans les locaux de certaines compagnies pharmaceutiques, dont Sanofi-Aventis.

La Commission européenne a procédé mardi à des perquisitions chez des sociétés du secteur pharmaceutique, dont le français Sanofi-Aventis, car elle les soupçonne d'enfreindre les règles de la concurrence dans l'UE.

Selon son habitude, la Commission n’a pas précisé l'identité des entreprises concernées. Mais Sanofi-Aventis a confirmé avoir reçu la visite des inspecteurs des services européens de la concurrence.

En revanche, un autre groupe français, Servier, ainsi que le britannique AstraZeneca, les allemands Bayer et Merck KgaA, les belges UCB et Solvay ont assuré n'être pas concernés.

De telles perquisitions sont une étape préliminaire des enquêtes de la Commission dans le domaine de la concurrence et ne signifient pas que les entreprises concernées sont forcément coupables, rappelle-t-elle.

Bruxelles vient de procéder à un grand examen sectoriel du secteur pharmaceutique européen, à l'issue duquel elle a dénoncé des freins à l'accès au marché des médicaments génériques.

Suite à cet examen, elle a notamment ouvert début juillet une enquête plus ciblée visant Servier et plusieurs fabricants de génériques, dont le numéro un mondial, l'israélien Teva, qu'elle soupçonne d'ententes illicites.