Vincent Cassel se lâche sur la politique, Charlie et la presse

© Capture d'écran (Periscope)
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CONFIDENCES - L'acteur, à l'affiche d'"Un moment d'égarement", n'a pas mâché ses mots, une fois de plus. 

Vincent Cassel enfonce le clou. Il y a quelques jours, l'acteur, en ce moment à l'affiche d'Un moment d'égarement, évoquait la politique avec Michel Denisot dans l'émission "Conversation Secrète", sur Canal +.  Un échange dans lequel l'acteur a tapé fort sur le Front national et le monde politique en général. Interviewé sur Periscope par le journal belge Le Soir vendredi, Vincent Cassel a eu quelques vertes déclarations à l'égard de la presse et de la politique.

"Qu’est ce qui marche à part le people ?" Evoquant la presse dans son ensemble, l'acteur a déclaré "s'en méfier beaucoup", ajoutant : "on est dans une époque où n’importe qui peut se prétendre journaliste". Prenant ses distances vis-à-vis des réseaux sociaux, l'acteur a mis en cause l'utilisation de Twitter : "Le moindre tweet se répercute, tout le monde parle de n’importe quoi". Vincent Cassel s'est aussi désolé de voir la presse papier "mourir à petit feu", pointant du doigt la direction prise par les médias : "On est obligé de mettre dans le papier des choses qui retiennent le lecteur, et qu’est ce qui marche à part le people ?", s'est-il interrogé avant d'asséner : "Il faut dire aux gens que quand ils prennent un journal, ce qui est dedans n’est pas forcément vérifié." 

Sur l'extrémisme. Vincent Cassel s'est montré très critique vis-à-vis des extrémismes en général. Evoquant l'état du monde, l'acteur a fait le bilan : "On est coincé entre deux antagonismes : la montée du FN et, en face, les djihadistes, Daech (…) les gens réagissent de manière viscérales", a-t-il constaté, avant de conclure : "Les gens ne pensent plus, ils ont des réactions primaires." Vincent cassel avait déjà évoqué le FN au micro de Michel Denisot. "Je vois une bande de mecs grossiers, vulgaires, incultes, énervés. Je ne sais même pas comment les gens ont envie de voter pour ces gens-là.  Ça fait flipper", avait-il déclaré.

Sur Charlie. Revenant sur la tuerie du 7 janvier dans les locaux de Charlie Hebdo, l'acteur, qui se trouvait au Brésil pendant les attentats qui ont touché la France, a confié l'avoir "pris dans la gueule". Lui qui avoue " n'avoir "jamais acheté un Charlie de sa vie", connaissait Cabu, "un mec adorable".