Pour la 27e édition des Vieilles Charrues Bollywood a rendez-vous avec le rock

Marquis de Sadea participé jeudi, à l'ouverture de la 27e édition des Vieilles Charrues de Carhaix dans le Finistère.
Marquis de Sadea participé jeudi, à l'ouverture de la 27e édition des Vieilles Charrues de Carhaix dans le Finistère. © AFP
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avec AFP
Le kitsch indien avait rendez-vous avec le rock de Depeche Mode et Marquis de Sade jeudi, à l'ouverture de la 27e édition des Vieilles Charrues de Carhaix dans le Finistère.

Palais de maharadjas, disco-bus Bollywood, édifices en tous genres surmontés de banderoles colorées... le kitsch indien avait rendez-vous avec le rock de Depeche Mode et Marquis de Sade jeudi, à l'ouverture de la 27e édition des Vieilles Charrues de Carhaix dans le Finistère.

Le traditionnel "tiré de charrue" en présence du maire de Carhaix, Christian Troadec, des frères Morvan, des chanteurs traditionnels à la très longue carrière, et du directeur du festival Jérôme Tréhorel, a donné le coup d'envoi du festival, vers midi. A l'image des récits épiques de Bollywood, l'éléphant mécanique de la compagnie Korbo, surmonté d'un dais où évoluaient des danseuses, a ensuite paradé dans la plaine de Kerampuilh, qui s'étend cette année sur 13 ha.

Un nouvel espace détente. L'édition 2018 du festival a particulièrement pensé au confort des festivaliers, avec un nouvel espace détente, le "jardin", des hamacs, des plats de chefs étoilés bretons et un accès au site revu pour éviter les queues. Une tyrolienne a également été installée non loin de la grande roue.

Une campagne anti-harcèlement. Après l'affaire Weinstein, les Vieilles Charrues ont par ailleurs lancé cette année une campagne anti-harcèlement. Outre le protocole déjà existant sur la conduite à tenir, pour les équipes, face aux comportements "à risques", des spots seront diffusés sur écran entre les concerts avec comme message: "Quand c'est non, c'est non. La différence entre la drague et le harcèlement, c'est le consentement"

Côté musique, Olli & the Bollywood Orchestra a ouvert le bal en fin d'après-midi, avec le Breton Ollivier Leroy accompagné de la chanteuse Kavita Baliga, vêtue d'un sari bleu, et de musiciens du compositeur de Slumdog Millionnaire, A. R. Rahman. No Land, "hymne contre tout ce qui enferme et réduit la complexité de l'homme ", selon les mots du compositeur Olivier Mellano, a renversé l'ambiance de la scène Kerouac, convoquant la voix gutturale de Brendan Perry (Dead can dance) et les 30 musiciens du bagad de Cesson.