Marina Foïs : "Une journée pourrie peut devenir merveilleuse grâce à un bon film"

© LOIC VENANCE / AFP
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A.D
Marina Foïs est de retour au cinéma avec Papa ou maman 2, aux côtés de Laurent Lafitte, une comédie aux accents noirs écrite par l'équipe inchangée de l'opus numéro un.

Le premier volet avait réuni plus de trois millions de spectateurs. Alors que dans Papa ou maman, Laurent Lafitte et Marina Foïs tentaient d’échapper à la garde de leurs enfants, dans la suite, ils essaient de pulvériser le nouveau conjoint de l’autre. La comédienne du duo vachard était l'invitée de l'émission Il n'y a pas qu'une vie dans la vie pour évoquer son rôle et sa perception de la vie, qu'elle aime emprunte de fiction.

"Rien sans la fiction". Quand elle ne tourne pas, Marina Foïs squatte un fauteuil de cinéma. "Une journée pourrie peut devenir merveilleuse grâce à un bon film. J’aime les séances du matin parce qu’on est vierge des emmerdes de la journée. La vie, je trouve qu’elle est soit violente, soit ennuyeuse. Elle n’est pas que ça, elle ménage aussi des belles surprises évidemment, mais je pense qu’on ne serait rien du tout sans la possibilité de fiction. Tous les grands personnages, ceux que j’aime incarner sont ceux qui transgressent ou transforment la réalité pour en faire quelque chose de cinématographique. J’aime la vie quand elle est exceptionnelle. Je suis incapable de tiédeur et de sous rythme. C’est une prison aussi mais c’est comme ça que je suis."

Scénario à dix mains. La tiédeur n'est donc pas au menu de Florence et Vincent, le couple de divorcés joué par Marina Foïs et Laurent Lafitte. Les deux acteurs ont d'ailleurs participé au scénario écrit à cinq avec le réalisateur Martin Bourboulon et les deux auteurs de la pièce Le Prénom, Matthieu Delaporte et Alexandre de la Patellière, la même équipe que pour le premier numéro. Ce côté grinçant dans la comédie, à contre-pied d'un schéma bien pensant est aussi ce qui l'a attirée : "Toutes les comédies américaines qu’on adore sont construites sur des drames, des dépressions, des enjeux de vie ou de mort. Ce qui me plaît, c’est que l’histoire est grave. Et c'est comment les personnages la traversent qui crée la drôlerie."