Marc Trévidic : "Je voulais me prouver que je pouvais écrire un roman qui ne parle pas de mon travail"

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L'ancien juge antiterroriste et actuel premier vice-président au tribunal de grande instance de Lille, évoque son second roman "Le magasin jaune", au micro de Bonjour la France.
INTERVIEW

Souvent invité des plateaux télé et radio en tant qu'ancien juge antiterroriste, Marc Trévidic s'expose sous un jour plus méconnu aujourd'hui, celui d'écrivain. Le magasin jaune, paru le 7 mars dernier, est son deuxième roman. Mais c'est le premier à véritablement mettre de côté la thématique du terrorisme. Il explique sa démarche au micro d'Europe 1.

"J'ai un sentiment de justice chevillé au corps".  "Je voulais me prouver que je pouvais écrire un roman qui ne parle pas de mon travail, qui part d'une page blanche", confie Marc Trévidic dans Bonjour la France. Même si l'actuel vice-président au tribunal de grande instance de Lille concède tout de même que "(s)a profession influence tout ce qu'(il) écrit".

Dans son précédent roman, Ahlam, il était ainsi clairement question du basculement vers l'extrémisme religieux. Dans Le magasin jaune, la donne est tout autre. L'ouvrage raconte l'histoire d'un magasin de jouet sous l'occupation allemande. La barbarie, face au monde de l'enfance. Un thème totalement différent donc, même si Marc Trévidic ne peut s'empêcher de traiter "de la confrontation entre le bien et le mal". "J'ai un sentiment de justice chevillé au corps, (...) cela se retrouve dans les histoires que je raconte."