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A.D , modifié à
Au micro d'Europe 1, le chorégraphe a surpris Elie Chouraqui qui était l'invité de l’émission "Campus". Les deux hommes sont revenus sur leur rencontre au moment de la création de la comédie musicale.
INTERVIEW

Après le retour des Dix commandements sur la scène de l'AccorHotels Arena à Paris, le metteur en scène Elie Chouraqui était l'invité de Campus dimanche sur Europe 1. Comme le veut l'esprit de l'émission, plusieurs invités surprises ont évoqué l'artiste.

Kamel Ouali, chorégraphe de la comédie musicale était de ceux-là et a raconté comment les deux hommes ont été amenés à travailler ensemble, il y a 16 ans. A l'époque où se montait le spectacle, Kamel Ouali travaillait avec Arielle Dombasle. Il avait entendu parler du projet mais n'avait jamais rencontré Elie Chouraqui. La chanteuse se propose de passer un coup de fil au metteur en scène qu'elle, en revanche, connaît bien.

Arielle Dombasle joue les intermédiaires. Grâce à l'entremise de la chanteuse, le jeune chorégraphe obtient un rendez-vous d'un quart d'heure qui se transforme en rencontre d'une heure. "Il a vu que j'étais très enthousiaste, que j'avais envie de travailler avec lui et surtout de travailler sur ce thème incroyable qui était un vrai défi pour moi", raconte Kamel Ouali.

Elie Chouraqui lui propose ensuite d'aller voir Pascal Obispo, qui avait composé la musique et qui était alors en train d'enregistrer L'envie d'aimer. La conversation commence de manière plutôt abrupte, se souvient Kamel Ouali. Pascal Obispo lui reproche de n'avoir jamais fait de comédie musicale. "Je lui ai dit : 'toi non plus'". la remarque fait mouche, entraînant les rires de la troupe. Le lendemain, Elie Chouraqui rappelle Kamel Ouali pour lui annoncer qu'il est engagé, sans même avoir vu son travail.  

"Une relation "presque familiale". "Je suis tombé devant quelqu'un qui parlait des chorégraphie du spectacle comme moi j'avais envie d'en parler", raconte Elie Chouraqui pour expliquer la promptitude de son choix. Le producteur avait aussi été séduit par l'idée d'intégrer des danseurs hip-hop à la chorégraphie. "Personne ne l'avait jamais fait", souligne Kamel Ouali. "C'est une des choses qui m'a décidé", confirme Elie Chouraqui.

Les danseurs des différents courants, de danse classique ou danse moderne ne s'entendaient d'ailleurs pas au départ. "Avec Elie, on faisait du social" jusqu'à ce que la troupe devienne très soudée. Elie Chouraqui explique aussi avoir une tendresse particulière pour le danseur, comme un grand frère. C'est "quelque chose de presque familial parce qu'on vient de la même plage", résume le producteur.