Cinq choses à savoir sur le cultissime acteur français Jean Gabin

Jean Gabin
Jean Gabin s'est éteint le 15 novembre 1976. © Compagnia Cinematografica Champi / Collection ChristopheL via AFP
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Julien Moreau // Crédits photo : Compagnia Cinematografica Champi / Collection ChristopheL via AFP
Chanteur de revue et d’opérette, Jean Gabin est rapidement devenu un acteur de renom. Sa filmographie de plusieurs dizaines de films compte d'importants classiques, parmi lesquels Gueule d'amour, La Bête humaine, Pépé le Moko. Voici cinq choses à savoir sur le légendaire acteur français.

Décédé le 15 novembre 1976, Jean Gabin est toujours dans la mémoire des Français. Pourtant, certains faits sur la vie de cet acteur qui est entré dans la légende du cinéma français sont encore méconnus. Tout d’abord, Jean Gabin ne s’appelle pas Jean Gabin, mais Jean Gabin Alexis Moncorgé. Gabin est le deuxième prénom de l'acteur. Il est né à Paris le 17 mai 1904 et était le fils cadet de Ferdinand Moncorgé, tenancier de café et comédien d'opérette sous le nom de scène de Ferdinand Gabin.

Une idylle de deux ans avec Marlene Dietrich

Jean Gabin a commencé sa carrière comme chanteur d'opérette, mais il n’a jamais rêvé de ce métier. Comme son grand-père, il voulait devenir mécanicien de locomotive à vapeurs. D’ailleurs, le fait que sa maison d’enfance donnait sur une gare a renforcé son envie d’exercer ce métier.

L'acteur français a rencontré Marlene Dietrich lors de son départ de France pour les États-Unis pendant la Seconde guerre mondiale. "Il est parti pour ne pas travailler avec la société Continentale, qui produisait des films français avec des capitaux allemands. Les forces d’occupation lui demandaient de collaborer", a déclaré Patrick Glâtre, son biographe officiel.

Farouche opposante au nazisme, Marlene Dietrich était, de son côté, naturalisée américaine depuis 1939. Le réalisateur avec qui elle a le plus collaboré, Sternberg donne à sa muse l'image d'une femme fatale qui fascine aussi bien sur grand écran que dans la vie. Leur idylle aura duré deux ans, de 1941 à 1943.

Dès 1943, il s'engage dans les Forces Françaises Navales Libres du général de Gaulle. Il participera en 1945 à la marche de la 2ᵉ division blindée sur l'Allemagne comme chef d’un char. À ce moment précis, il est le plus vieux chef de char de la France libre à l’âge de 40 ans. Il a été décoré de la médaille militaire et de la croix de guerre. Le 19 novembre 1975, Valéry Giscard d'Estaing, le président de l’époque, a donné son autorisation spéciale pour que les cendres de Jean Gabin puissent être dispersées au large de Brest avec les honneurs militaires.