Ce que vous ne savez pas sur l'album "Breakfast in America" de Supertramp

Roger Hodgson en 2010 à Paris.
Roger Hodgson en 2010 à Paris. © FRANCK FIFE / AFP
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A.D
Sorti en 1979, ce sixième opus du groupe britannique s'est vendu à des dizaines de millions d'exemplaires dans le monde. Mais dépassé par son succès, le groupe initial ne survit pas et les leaders d'origine s'opposent avec fracas.

Bienvenue dans les années 1970 avec Supertramp ! Dans le sillage des Britanniques à la tendance rock progressif, des guitares, des gros synthés et des cheveux longs. Le groupe est plutôt bien installé, respectable, avec une petite tendance à ne pas rire tous les jours. Leurs albums sont des concepts, tout sauf de la pop légère et insouciante. C'est l'histoire de Breakfast in America, que vous raconte le Europe 1 Music Club

Deux leaders, Rick et Roger. Dans le groupe figurent deux têtes pensantes. Le premier, Rick Davies, est celui qui chante grave. L'autre, c'est Roger Hodgson, qui chante nettement plus haut. Rick et Roger composent chacun de leur côté mais signent ensemble, un peu comme Lennon et McCartney à la grande époque. En 1978, l'Amérique s'impose en toile de fond de leur album, Breakfast in America, qui sort un an plus tard.

Un album plus joyeux. Quand il évoque cet album, le sixième du groupe, Roger Hodgson se souvient d'un enregistrement long mais plutôt joyeux. Les musiciens dormaient souvent au studio et on l'entend, les chansons avaient un son plus lumineux, plus pop que les précédentes. Et l'opus va faire un carton. Ce sera l'un des plus vendus de l'histoire de la musique. On atteint des dizaines de millions. Sur l'album, il n'y a que des tubes, comme Logical Song :

Batailles juridiques et déclarations au vitriol dans la presse. Pourtant, l'histoire ne va pas forcément bien se finir. Le groupe enchaîne les concerts à travers le monde. Il y aura notamment un "Live in Paris" si parfait qu'il ressemble à s'y méprendre à l'album. Mais le groupe se fait dépasser par son succès. Roger Hodgson va même quitter le groupe. Rick Davies va, lui, récupérer le nom Supertramp et les deux amis d'hier vont régler leurs comptes via leurs avocats et des interviews à l'acide. Reste un album archi-culte.