L'historien Max Gallo a estimé mardi sur Europe 1 que c'était un devoir d'Etat de participer au rachat des brouillons de Robespierre. Ces documents ont été préemptés par l'Etat, qui a lancé une souscription publique pour trouver près d’un million d’euros, alors que la dotation annuelle des Archives Nationale est de 400.000 euros seulement. D'ores et déjà une association a récolté 100.000 euros pour le rachat des brouillons.
L'historien s'est étonné que le ministère de la Culture ou le Parlement n'ait pas "trouvé immédiatement le geste qu'il fallait" pour conserver ces brouillons portant sur deux périodes décisives de la Révolution française dont un document qui rappelle le discours de janvier 1792 sur la guerre, alors que Robespierre était contre la guerre.
"Ces documents sont un patrimoine, alors je veux bien qu'on lance une souscription publique, comme on l'a fait pour des arbres à Versailles, mais c'est important pour l'histoire nationale que ces documents restent la propriété de l'Etat français" a réagi l'historien.