Polanski ne sera pas libéré avant lundi

  • Copié
, modifié à
La caution de 4,5 millions de francs (3 millions d'euros) réclamée par la justice suisse pour sa libération n'a pas encore été versée.

Roman Polanski, qui doit être libéré sous caution, ne "sera pas transféré à Gstaad ni aujourd'hui, ni ce week-end" pour y être assigné à résidence, a indiqué vendredi le porte-parole du ministère suisse de la justice Folco Galli.

La caution de 4,5 millions de francs (3 millions d'euros) réclamée par la justice suisse n'a pas encore été remise aux autorités. "La mise en liberté interviendra aussitôt que la caution aura été versée, que les documents d'identité auront été déposés et que la surveillance électronique aura été mise en place et testée", avait expliqué jeudi le ministère de la justice.

Suite à une décision du Tribunal pénal fédéral (TPF) de Bellinzone (sud de la Suisse), le cinéaste a reçu jeudi le feu vert du ministère suisse de la Justice pour pouvoir attendre son éventuelle extradition vers les Etats-Unis dans son chalet de Gstaad, muni d'un bracelet électronique et contre cette caution.

Roman Polanski, 76 ans, sera en Suisse le premier détenu sous mandat extraditionnel à bénéficier de ce dispositif de surveillance électronique. C'est pourquoi les autorités helvétiques veulent s'entourer d'un maximum de précautions, d'autant que, selon le tribunal de Bellinzone, le risque de fuite reste "élevé".

La défense de Roman Polanski a d'ores et déjà prévenu que le cinéaste se battra jusqu'au bout contre une extradition aux Etats-Unis. Selon des sources judiciaires américaines, les avocats du cinéaste ont l'intention de réclamer la relaxe de leur client à l'occasion d'une audience en appel à Los Angeles, le 10 décembre.

> Mathilde Seigner "émue"

> Ce qui attend maintenant Polanski