Le rappeur Orelsan saura mardi si sa chanson Sale Pute, qui avait défrayé la chronique en 2009, lui vaut une condamnation. Il est poursuivi pour "provocation au crime" par le mouvement féministe Ni Putes Ni Soumises. Invité de Nikos Aliagas sur Europe 1 mardi matin, le chanteur a assuré qu'il allait être relaxé par le tribunal correctionnel de Paris. "J'en suis sûr", a-t-il insisté.
Il a convenu que les paroles de sa chanson sont "violentes". "C’était le but. Le but c’était des paroles violentes sur une émotion. Ce que j’aime bien dans l’art, c’est quand ça provoque, dépeindre quelque chose qui existe et appuyer là où ça fait mal et dépeindre quelques de moche. C’est quelque chose qui me plaît", a expliqué Orelsan. Mais, a-t-il assuré, "souvent les gens qui s’exprimaient sur la polémique avaient juste pris des paroles sorties du contexte et n’avaient pas vu le clip".
Aujourd'hui, le rappeur prend les choses avec philosophie. "Au début, c’était de la mauvaise pub. Après, vu que mon deuxième album a bien plu, ça a eu un effet de levier, donc ça m’a fait connaître".