"Tourisme et ressources en eau'' : c’était le thème de la troisième Journée du tourisme responsable qui a eu lieu mardi partout dans le monde. Selon l'ADEME, chaque nuit passée en France par un vacancier engendre la consommation de 300 litres d'eau. Mais passer des vacances vertes, c’est possible.
Les poids lourds du guide de voyage avaient déjà pris le virage écolo en 2008 avec par exemple le Guide Vert Michelin "France sauvage" ou le Routard "tourisme durable". L’aventure se poursuit sur internet. Le site du Guide du Routard propose ainsi un dossier "Voyager écolo" avec quelques conseils de base pour choisir, par exemple, le mode de transports le moins polluant. Les "forums" du Routard proposent, eux, quelques bonnes adresses de "tourisme équitable" au Cap-Vert, au Maroc ou encore en Mongolie.
De nouvelles collections de guides de voyage jouent aussi cette carte verte. Les éditions Viatao viennent notamment de lancer la série "Tao m’a dit". C’est un peu comme si un ami, très écolo, avait écrit pour vous sur une grande feuille plastifiée quelques bonnes adresses, dessiné un plan avec les régions à visiter et ajouté des conseils pour voyager tout en préservant l’environnement. Un mini-guide à glisser en complément d’une "bible" plus classique.
Des organisations écologistes ont enfin pris à bras le corps cette question du tourisme vert. C’est notamment le cas du WWF qui a mis en place un réseau de gîtes baptisés "Panda". Ces hébergements en France s’engagent sur un cahier des charges écologiques et sont donc garantis "écolos".