Comment partir à petit prix

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Rédaction Europe1.fr , modifié à
En cette période de crise, tous les budgets sont ajustés, pour ne pas dire serrés, y compris celui des vacances. Pour une évasion à petit prix réussie, voici les conseils des experts de Lonely Planet.

Comment concilier destination soleil et petit budget ?

Partir hors des périodes estivales. La première règle pour partir au soleil sans faire exploser son budget, c’est de partir hors des périodes estivales. L’ensemble du bassin méditerranéen, par exemple, propose des prix plus abordables en juin et en septembre. On peut repousser en octobre et au début novembre pour certaines destinations comme la Grèce ou la Croatie, et continuer à profiter des plaisirs de la mer pendant ces mois-là.

S’éloigner des centres touristiques. Si l’on est forcé de partir en juillet et en août (et c’est souvent le cas), il ne faut pas hésiter à s’éloigner des grands centres touristiques. Par exemple, pour la Grèce, on choisira les îles de la mer Egée, proches de la Turquie. En Espagne, le nord-ouest de la péninsule Ibérique est beaucoup moins chère. Il faut parfois passer plus de temps en transport pour atteindre ces endroits moins courus mais au final on est gagnant, sur le budget hébergement en particulier.

Chercher les opportunités. Profiter des promotions qui peuvent apparaître sur certaines destinations. C’est le cas par exemple en ce moment pour la Guadeloupe et la Martinique qui font des efforts tarifaires pour attirer à nouveau le voyageur, après un début d’année difficile. Internet peut s’avérer utile. Des voyagistes ou compagnies aériennes proposent ainsi chaque semaine des invendus sous la forme d’enchères (Nouvelles Frontières, le mardi et le jeudi matin ; Air France et ses coups de cœur, le mercredi ou encore Pierre et Vacances le jeudi). Certaines destinations sont aussi de bonnes surprises. C’est le cas, par exemple, des Seychelles qui disposent, contrairement à ce que l’on pense couramment, de formules d’hébergements bon marché, en pension économique, autour de 40/50 € pour une chambre double. Enfin dans le contexte de la crise actuelle, des pays dont la monnaie s’est dépréciée par rapport à l’euro peuvent se révéler intéressants : ainsi dans les pays de l’Europe de l’Est (Croatie, Bulgarie, Roumanie).

De nombreux voyagistes affichent des promotions en surfant sur la crise. Ces affaires sont-elles toutes de bonnes affaires ? Que faut-il vérifier ?

Lorsqu’il s’agit de billets d’avion, il faut vérifier avec soin que le prix affiché intègre l’ensemble des taxes d’aéroport. Ces dernières peuvent parfois être plus élevées que le billet d’avion lui-même. Vérifiez également que la compagnie aérienne ne compte pas un supplément pour le transport des bagages en soute ou pour les bagages à main. Lorsqu’il s’agit de prestations complètes (billet d’avion, hébergement et activités), il faut vérifier sur le contrat ce qui est inclus et ce qui ne l’est pas : transfert vers hôtel/aéroport, transports locaux, repas, boissons, assurance… Lorsqu’il s’agit d’enchères sur Internet, il est primordial de bien connaître le produit qui est en vente. N’hésitez pas à vous inscrire à ces ventes et à suivre les opérations sans y participer la première fois. Cela vous permettra de vous familiariser avec le système des enchères parfois complexe et les prestations proposées. Vérifiez avec attention les conditions de vente, qui peuvent varier d’un site à l’autre. Bref, les promotions ne manquent pas et il n’est pas nécessaire de se précipiter.

Les destinations comme la Croatie restent-elles d’un bon rapport qualité/prix ?

La Croatie n’est plus l’eldorado que l’on a connu tout au long des années 1990. Les prix des hébergements et des restaurants ont rejoint la moyenne européenne. C’est le cas en particulier sur l’ensemble du littoral. Certaines zones sont mêmes devenues aussi chères que le littoral italien, autour de Dubrovnik ou de Split, par exemple. Ceci dit, il reste des endroits en Croatie qui peuvent présenter d’excellentes opportunités. En particulier dans les îles. Mais l’accès y est souvent plus difficile et les prestations plus spartiates. Pour ceux qui apprécient de ne pas faire uniquement du tourisme balnéaire, l’intérieur du pays, propice à la randonnée en pleine nature, est une excellente option.