Volcan : l’indemnisation se fait attendre

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Les voyageurs bloqués à cause du volcan islandais exigent auprès des compagnies aériennes leur dû.

Les cendres du volcan islandais Eyjafjöll n’ont pas seulement créé la pagaille dans les airs. Au sol, de nombreux voyageurs avaient vu leur vol annulé ou reporté, un changement de programme synonyme des dépenses supplémentaires.

Mais si les compagnies aériennes et l’Union européenne ont rapidement élaboré un système d’indemnisation pour les voyageurs lésés, le versement d’espèces sonnantes et trébuchantes semble prendre du retard.

Un nombreux croissant de consommateurs bloqués se plaint par le biais des associations spécialisées.

Vous avez dû changer ou annuler un vol à cause du volcan islandais mais n’avez toujours pas reçu d’indemnisation ? Tous vos frais ont-ils été pris en compte ? Venez témoigner.

Un boom des plaintes d’usagers

Le comité britannique des usagers des transports aériens, qui collecte les plaintes des usagers, est le premier organisme à avoir tiré un bilan provisoire. Il en ressort que les nombres de plaintes a plus que doublé depuis un an : plus de 7.500 plaintes lui ont été adressées par lettre, téléphone ou email.

Même constat en Belgique, où Test-Achats, l'association de défense des consommateurs, a recensé 700 personnes se plaignant de ne toujours pas avoir été remboursées. La tendance est probablement la même en France, où les associations de consommateur ne se sont pas encore emparées du dossier.

Des remboursements très aléatoires

Outre les retards d’indemnisation, les voyageurs bloqués se plaignent de méthodes de calcul pour le remboursement très variables selon les compagnies aériennes. Pour les voyageurs ayant acheté un vol sec ou un séjour, les compagnies aériennes et agences de voyages sont dans l’obligation de rembourser leurs clients.

Pour les frais occasionnés par l’annulation d’un vol (hébergement, restauration), certaines compagnies ne remboursent que la première journée d’immobilisation, le reste étant à la charge du voyageur. D’autres affirment ne rembourser qu’une partie des frais occasionnés, sans préciser le pourcentage de l’indemnisation.