UFC-Que choisir publie mardi les résultats d'un test sur 300 produits de consommation courante, étiquetés d'un logo de couleur. Cette pastille, compréhensible par tous, indiquerait la valeur nutritive du produit. Le projet de loi Santé a intégré cette mesure qui devrait être discutée à l'Assemblée en avril. L'objectif est de simplifier les tableaux de chiffres et les abréviations actuelles que, souvent, les consommateurs peinent à construire.
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Les couleurs, ça fonctionne. Dans le test de l'association de consommateurs, le logo décliné en cinq couleurs fonctionne bien car il permet au consommateur de comparer un même produit d'une marque à l'autre. Par exemple, au rayon dessert, il pourra mettre dans son cadis une crème Mont-Blanc au chocolat plutôt qu'un liégeois au chocolat, moins bien noté. La présence de la couleur verte permet aussi de déguster certains produits sans culpabilité.
Des matières grasses mal évaluées. Pour le moment, ce système de couleurs n'a pas encore été adopté par le ministère de la Santé. Pour se décider, Marisol Touraine attend l'avis de l'Agence nationale de sécurité sanitaire de l'alimentation.
Dans son pré-rapport qu'Europe 1 a pu consulter, il s'avère que ce système ne fonctionne pas pour trois catégories d'aliments : les boissons, les fromages et les matières grasses. Ces deux derniers produits, avec le code couleur, se retrouvent tous étiquetés de rouge. Pourtant, l'huile de colza est par exemple de meilleure qualité nutritionnelle que l''huile de tournesol. L'Agence continue donc à réfléchir sur un système plus performant qui intégrerait la qualité des matières grasses.
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