Facebook arrive enfin à Wall Street !

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www.boursier.com , modifié à
Le groupe doit déposer ce mercredi auprès des régulateurs des premiers documents en vue d'une introduction en Bourse représentant cinq milliards de dollars...

L'échéance se rapproche pour Facebook... Le réseau social en ligne devrait déposer aujourd'hui son dossier d'introduction en Bourse à la SEC, le gendarme de la Bourse de Wall Street, affirment des sources proches du dossier, cites par la revue 'International Financing Review' (groupe Thomson-Reuters). Le groupe Internet aurait prévu de lever au moins 5 milliards de dollars à l'occasion de sa cotation, qui pourrait se dérouler en mai prochain. Ce montant de 5 milliards de dollars, inférieur de moitié à ce qui était anticipé jusqu'ici, pourra toutefois être relevé dans les prochains mois, si la demande des investisseurs est forte... Armés du dossier d'introduction, qui devrait dévoiler en détail les comptes du groupe, les analystes vont pouvoir commencer à affiner leur évaluation de Facebook, qui ne pourra toutefois être déterminée avec précision avant plusieurs mois. Jusqu'ici, les analystes financiers valorisaient le réseau social entre 75 et 100 milliards de dollars, selon l'appétit des investisseurs et l'évolution générale du marché boursier dans les prochains mois. Facebook aurait choisi cinq teneurs de livre, MorganStanley (chef de file), Goldman Sachs, Bank of America MerrillLynch, Barclays Capital et JP Morgan, selon IFR. L'introduction en Bourse de Facebook est attendue avec impatience à Wall Street, où elle s'annonce comme la plus importante jamais réalisée dans le domaine technologique (hors opérateurs télécoms) et l'une des plus importantes tous secteurs confondus. Après les introductions de nombreuses valeurs Internet en 2011 (Renren, Pandora, Zynga, Groupon...), qui ont connu des fortunes diverses, l'arrivée de ce géant du secteur fera office de test ultime pour les valorisations dans la sphère Internet. Celle-ci a connu une envolée début 2011 en Bourse, faisant même parler de nouvelle bulle spéculative, avant de s'assagir considérablement en deuxième partie d'année.