Encadrement des loyers : plusieurs villes veulent tester le dispositif

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www.boursier.com , modifié à
Le plan d'urgence de Manuel Valls prévoit une expérimentation limitée à la seule ville de Paris.

Dans le cadre de son plan d'urgence visant à relancer l'immobilier, le Premier ministre, Manuel Valls a limité l'encadrement des loyers à titre expérimental, à la seule ville de Paris. Or, initialement, 28 agglomérations métropolitaines de plus de 50.000 habitants constituant des zones "tendues" devaient être concernées, ce qui a provoqué la colère de certains élus. Lille, Marseille et Grenoble ont demandé au Premier ministre de pouvoir tester le dispositif. Des zones de tension hors de Paris Martine Aubry, maire de Lille a été la première à exprimer ce voeu, rappelant qu'il s'agissait du 22ème engagement de campagne de François Hollande. "Paris n'est pas la seule ville de France à avoir besoin d'une régulation de ses loyers (...) Nous souhaitons que Lille, malheureusement reconnue comme la troisième ville la plus chère de France, puisse également encadrer ses loyers", a-t-elle fait valoir dans un communiqué publié samedi. Dimanche, Christophe Ferrari, le président de l'agglomération grenobloise, lui a emboîté le pas comme le rapporte Le Dauphiné Libéré. Il estime que c'est "un bon dispositif de justice sociale". Manel Valls pas opposé aux volontaires Ce lundi, c'est au tour de Marie-Arlette Carlotti, député PS de la 5ème circonscription des Bouches-du-Rhône de plaider pour cette expérimentation en province. "Marseille subit une tension immobilière grave (...) les loyers des Marseillais sont parmi les plus chers de la region PACA (...) Réguler et encadrer les loyers à Marseille est une nécessité", écrit-elle sur son blog. Manuel Valls a donné son feu vert. "Si en plus de Paris, d'autres villes comme Lille sont volontaires pour expérimenter l'encadrement des loyers, qu'elles le fassent", a déclaré le Premier ministre, interrogé par le 'JDD'