Nicolas Sarkozy a estimé dimanche à Villepinte que les accords de Schengen devaient être "révisés". "Les accords de Schengen ne permettent plus de répondre à la gravité de la situation. Il faut mettre en oeuvre pour Schengen une réforme aussi structurelle que celle que nous venons de mettre en oeuvre pour l'euro", a lancé le président-candidat. Selon lui, "on ne doit pas laisser la gestion des flux migratoires entre les seules mains des technocrates et des tribunaux". "L’Europe ne peut être un ventre mou, un espace ouvert à tous les vents. L’Europe doit redevenir un idéal, une volonté, une protection", a-t-il lancé.
Nicolas Sarkozy a donc réclamé "un gouvernement politique" des accords de Schengen. "Il faut pouvoir sanctionner, suspendre ou exclure de Schengen un Etat défaillant". Nicolas Sarkozy a ensuite menacé de suspendre la participation de la France à ces accords "si dans les 12 mois il n'y avait aucun progrès sérieux dans cette direction" et ce, "jusqu'à ce que les négociations aient abouti", a-t-il annoncé.
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