Parrainages : qui sera sur la ligne de départ ?

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Fabienne Cosnay , modifié à
ZOOM - A 4 jours de la date-butoir, Europe1.fr fait le point sur les différents candidats.

L'heure du décompte approche. Les prétendants à l'Elysée ont jusqu'à vendredi, 16h, pour déposer devant le Conseil constitutionnel les 500 signatures nécessaires pour concourir. Alors que la candidate du FN Marine Le Pen et Philippe Poutou, le candidat du NPA, ont annoncé mardi qu'ils avaient les précieux sésames, Europe1.fr fait le point sur les différents candidats.

Ceux qui ont été les premiers chez les Sages

Les deux petits candidats, Nathalie Arthaud et Jacques Cheminade ont été les premiers à déposer leurs signatures rue Montpensier. La candidate de Lutte ouvrière a déposé mercredi dernier 521 parrainages et a confié "son soulagement". Le lendemain, jeudi 8 mars, le candidat de Solidarité et progrès Jacques Cheminade, lui emboîtait le pas, revendiquant pour sa part "538 signatures".

Ceux qui ne se sont jamais inquiétés

Pour eux, la quête des 500 signatures s'est faite sans difficulté. Bénéficiant d'un réseau d'élus locaux solide, Jean-Luc Mélenchon (Front de Gauche), Eva Joly (EELV), François Hollande (PS), François Bayrou (MoDem) et Nicolas Sarkozy (UMP) n'ont pas communiqué sur leur parrainages mais n'ont eu aucune difficulté à les obtenir. A titre d'exemple, en 2007, Nicolas Sarkozy avait recueilli 3.461 signatures tandis que François Bayrou récoltait 1.384 parrainages.

Ceux qui ont eu chaud

Marine Le Pen a déclaré mardi disposer des 500 parrainages requis pour pouvoir se présenter à l'élection présidentielle. "Je serai candidate à l'élection présidentielle. Le système qui a voulu m'en empêcher vient de perdre une bataille", a écrit sur son compte Twitter la candidate du Front national. Priée de dire si elle avait un volant de sécurité concernant ses signatures, elle a refusé de répondre, précisant que la validité de chaque document serait vérifiée par le Conseil constitutionnel.

Une heure plus tard, Philippe Poutou annonçait à son tour avoir obtenu les 500 signatures d'élus nécessaires. "C'est pas nous qui sommes en position de valider, on sait juste que la barre des 500 a été atteinte", a indiqué le candidat du NPA. De l'aveu même de Philippe Poutou, sa candidature n'était pas gagnée d'avance. Il y a un mois, le responsable des signatures, Thibault Blondin, avait confié à Europe1.fr que c'était "très difficile".   

Et de trois ! En début d'après-midi mardi, Nicolas Dupont-Aignan annonçait, lui aussi, dans un communiqué être "officiellement candidat à l'élection présidentielle", sans toutefois préciser le nombre de signatures obtenues.Le candidat de Debout la République déposera formellement ses parrainages, mercredi, au Conseil constitutionnel.

Ceux qui rament encore

Dominique de Villepin, candidat de République solidaire, a confié mardi matin sur RTL disposer de 460 signatures, dont un tiers recueilli en outre-mer. "Nous avons toujours des difficultés qui ont été un peu accrues je dois le dire par les informations du week-end (...) qui me donnaient rallié à Nicolas Sarkozy, qui me donnaient jetant l'éponge", a indiqué l'ancien Premier ministre. "Mais tout le monde est au travail", a-t-il assuré, confiant à J-4.

Corine Lepage aurait à ce jour un peu plus de 460 signatures, selon son cabinet, contacté par Europe1.fr. Visiblement un peu désespérée, la candidate écologiste de Cap21 a publié lundi le numéro de portable de son directeur de cabinet  sur Twitter. Résultat de l'opération ? 10 parrainages en plus, selon son attaché parlementaire.

Ceux pour qui ça semble compromis

Jean-Marc Governatori (Alliance écologiste indépendante), qui s'est lancé dans une grève de la faim pour mobiliser les maires, affichait 428 parrainages, mardi. L'espoir fait également vivre Nicolas Miguet, qui plaide la cause des contribuables et a fait savoir qu'il lui manquait 43 "formulaires de présentation". Enfin, Maxime Verner, 22 ans, "candidat de la jeunesse" à la présidentielle de mai 2012, a pour sa part réuni 420 promesses de parrainages.