Les politiques dans la cour de récré

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Les politiques sont retournés sur les bancs de l'école cette semaine.

Plus le scrutin se rapproche, plus les attaques sont virulentes. A moins d'un mois du premier tour de l'élection présidentielle, les candidats et leurs soutiens multiplient les coups de griffe, cherchant à décerner le bonnet d'âne à leurs rivaux. 

Premier de la classe. "Il n'a pas l'intention d'être chef du tout". De Nicolas Sarkozy, répondant sur Europe 1 à François Hollande, qui affirme dans Le Monde que le président-candidat a "tout confondu : chef d'Etat, chef de majorité, chef de parti".

Bagarre entre écoliers. "Lui, c'est un chicaneur de cour de récré. Tu me cherches, tu me trouves. Or il faut éviter la cour de récré". De François Hollande, à propos de Nicolas Sarkozy.

Classe dissipée. "Je comprends qu'elle soit aigrie et amère que sa candidature ne fonctionne pas. Mais ce n'est pas une raison pour taper sur les petits camarades". De Clémentine Autain, porte-parole du Front de gauche, déplorant sur Europe 1 les attaques de Cécile Duflot.

Grand oral. François Hollande et Nicolas Sarkozy "ne tiennent pas 5 minutes en face de moi". De Nicolas Dupont-Aignan, candidat souverainiste à la présidentielle.

Cours d'œnologie. "Voter Hollande, c'est s'inoculer le virus Mélenchon. Autrement dit, vous pensez commander un rosé léger et on vous sert un gros rouge bouchonné". De Laurent Wauquiez, ministre de l'Enseignement supérieur.