Lagarde-Banlieues : "il faut une volonté présidentielle"

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INTERVIEW E1 - Une semaine après les violences de Trappes, Jean-Christophe Lagarde a critiqué la politique du gouvernement en matière de banlieues lundi sur Europe 1. "J’ai été frappé que Manuel Valls ait mis quatre jours à défendre des policiers qui n’avaient fait que leur travail. J’ai été frappé que le Premier ministre soit quasiment absent pendant cinq jours. Tout ça traduit l’absence d’une politique", a estimé le député-maire de Drancy. "Le problème avec Manuel Valls est sans concession quand les choses sont calmes. Quand les choses sont plus difficiles il est un peu plus cool, si j’ose dire."

"Ce qui me choque, c’est qu’un président de la République qui a reçu près de 80% des voix dans ces quartier populaires ne s’en occupe pas ou s’en occupe si peu, je comprends qu’il y ait beaucoup de gens déçus", a poursuivi le porte-parole de l’UDI. "la politique de la ville, c’est des pansements sur une énorme plaie. La question, c’est comment on soigne la plaie. Et ça, ça nécessite une volonté présidentielle."