L’e-campagne de Frêche : 06/20

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Hélène Favier , modifié à
Europe1.fr a noté la campagne sur le net de 12 candidats aux régionales.

Sur la base de 10 critères, qui valent chacun deux points, Europe1.fr évalue l'e-campagne de 12 candidats jusqu'au 14 mars. Aujourd'hui sur le gril : Georges Frêche (Divers gauche), candidat à sa propre succession en Languedoc-Roussillon.

LE SITE DE CAMPAGNE

Son site de campagne est-il participatif ?

Au premier coup d’œil, on s’enthousiasme à la découverte de l’onglet Participer sur son site de campagne. Perdu : la rubrique ne laisse que deux choix. Celui de s’inscrire à son comité de soutien et celui de faire un don. En somme, les internautes ne peuvent ni commenter les diverses actualités du président sortant, ni lancer des débats. Ils ne peuvent pas non plus partager, sur les réseaux sociaux (Twitter, Facebook…), les différents articles. Bref, c’est un raté total côté interactivité.

Le design du site est-il réussi ?

Un code couleur venu tout droit des années 1960, une lettre de présentation écrite sur un semi-parchemin, des photos de candidats sur fond "spécial campagne électorale", le site de Georges Frêche est, et c’est un euphémisme, dépassé, suranné, périmé.

Le site est-il fonctionnel ?

La colonne gauche permet d’accéder facilement aux différents contenus du site. Mais que dire de la présentation du programme. Après qu’un diaporama montrant des ouvriers sur un chantier et un gros plan de pelouse de terrain de foot ait renseigné l’internaute sur les actions de la région, l’équipe de Georges Frêche défend son bilan département par département, grâce à un plan détaillé - format cher aux élèves de Sciences-Po- avec parties, sous-parties.
On regrette également que le site ne renvoie pas vers les comptes Facebook et Twitter du candidat.
On retient, en revanche, la tribune dédiée aux autres personnalités de la liste qui en profitent pour évoquer leur engagement.

Le site est-il réactif ?

Le site est réactualisé plusieurs fois par semaine. Mais de manière non exhaustive. On déplore par exemple que la rubrique Pressene compte que trois billets.

LES RESEAUX SOCIAUX

Le candidat est-il actif sur Facebook ?

Sur Facebook, Georges Frêche présente sa campagne en postant de temps à autre une "mesure au hasard" (ex : "le TER à 1€ pour tous !" ) et commente ses photos sur le terrain, notamment celles prises lors de la visite de Gérard Collomb. Il y fait également part de ses opinions ("Je tiens à répéter que le Languedoc-Roussillon n'est pas un paillasson"), mais commente peu le reste de l’actualité de sa région.

Le candidat écrit-il sur Twitter ?

Sur Twitter, @gfreche ne followe personne et n’interagit avec personne. La totalité de ses tweets sont postés via Facebook. Identiques à ses statuts Facebook, ses tweets n’ont pas vraiment d’intérêt.

Le candidat twitte-il régulièrement ?

Ses tweets/statuts facebook sont postés fréquemment, plusieurs fois par semaine.

Le candidat a-t-il un nombre important d’amis et de followers ?

Sur Twitter, @gfreche est suivi seulement par 52 personnes. En revanche sur Facebook, il réunit près de 2.000 fans. A noter également que le groupe Je soutiens Georges Frêche pour sa réélection aux régionales pour 2010compte aussi 1.700 fans.

L’IMPACT DE L’E-CAMPAGNE

Le candidat sait-il bien vendre sa campagne web?

A l’exception de quelques entremises dans la presse locale, le candidat Divers gauche n’a vanté les mérites de son site de campagne que sur son compte Facebook.

Le candidat est-il innovant ?

Entre le plan détaillé, très scolaire, pour présenter son programme et l’impossibilité de partager les contenus de son site de campagne sur les réseaux sociaux, le site de Georges Frêche est tout sauf innovant. Pire encore, il est à la traîne par rapport aux sites des autres candidats.

Bonne présence sur Facebook. Mais site de campagne d'un autre âge.

- Et vous, que pensez-vous de l'e-campagne de Georges Frêche ?