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SAISON 2013 - 2014

Aux Etats-Unis, il y a un véritable culte de l'erreur. De nombreux entrepreneurs racontent leurs succès en s'appuyant sur leurs échecs.

Europe 1, Bonne Nouvelle. 25 avril. Echouer n’est pas un échec.

Thomas : En France on a du mal à accepter nos échecs, pourtant l’erreur est positive, dites-vous !

Yolaine : Nous devons évoluer sur ce sujet grâce à l’influence d’autres pays, comme les Etats-Unis, où il y a un véritable culte de l’erreur. Là-bas, de nombreux entrepreneurs à succès aiment raconter leurs parcours en s’appuyant sur leurs échecs et comment ils les ont surmontés. Inimaginable chez nous ! Pourtant, on devrait se rassurer en considérant par exemple que Thomas Edison a échoué mille fois avant de réussir enfin à inventer l’ampoule électrique devenue d’ailleurs l’emblème de l’idée.

Thomas : Au fond, échouer c’est une manière d’y arriver ?

Yolaine : A condition de ne pas échouer tout le temps, bien sûr. Et de persévérer ! Car on progresse grâce à ses erreurs. Pour un américain, celui qui s’est trompé, c’est celui qui a tenté, qui bouge, qui ose. Et puis échouer rend plus humble, moins arrogant, plus patient et empathique. On discerne plus facilement les limites et les défauts des autres puisqu’on est devenu lucide sur les nôtres. Bref, l’expérience passe par l’échec tout simplement !

Thomas : Et du coup, l’échec peut aussi devenir une réussite !

Yolaine : Notre histoire est jalonnée d’inventions dues à des erreurs, comme le pacemaker, par exemple. Un ingénieur cherchait à fabriquer un appareil pour enregistrer les battements du cœur, mais il s’est trompé de résistance et au lieu d’enregistrer, l’appareil a émis des impulsions électriques à intervalles réguliers. Autre exemple : le viagra, destiné à combattre les angines de poitrine, mais pas très efficace. Jusqu’à ce qu’on s’aperçoive que cette pilule provoquait des effets inattendus sur une autre partie du corps ce qui a provoqué chez de nombreux messieurs un grand… sourire, et bien plus ! Mais il y a une chose qu’on rate rarement ce sont nos vacances, reposez-vous bien Thomas !