LA QUESTION DU JOUR - L'Assemblée nationale débute mercredi l'examen de la réforme des universités. Le texte prévoit de nombreuses réformes mais une disposition prévue par la ministre de l'Enseignement supérieur, Geneviève Fioraso, suscite de vives réactions : la possibilité d'enseigner en langue anglaise.
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Geneviève Fioraso a estimé mardi que le débat sur les cours en langues étrangères à l'université relevait d'une "formidable hypocrisie", expliquant vouloir mettre fin à "une inégalité de fait" entre grandes écoles et universités. Et la ministre d'ajouter que cela permettra d'attirer des étudiants étrangers très recherchés par les universités d'envergure. Ses détracteurs y voient, eux, un affaiblissement de la langue française.