Les rizières de Fukushima contaminées

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et Anthony Dufour, avec agences
C'est le premier cas de riz radioactif signalé mais il reste tout de même commercialisé.

Six mois après le tsunami et la catastrophe nucléaire de Fukushima, les autorités japonaises viennent de signaler le premier cas de riz contaminé. D'autres mesures devraient donc être faites dans la zone mais le riz ne sera pas retiré de la vente.

Taux record pour du riz

L'échantillon contaminé provient de Nihonmatsu, une ville à une cinquantaine de kilomètres de Fukushima. Le riz analysé contenait un niveau de césium radioactif de 500 bequerels par kilogramme. C'est la première fois qu'une telle concentration était mesurée dans du riz. Le thé ou la viande avaient déjà atteint ce niveau dans les dernières semaines.

Pour le moment, le riz de Nihonmatsu reste autorisé à la vente puisque les résultats ne dépassent pas les 500 bequerel par kilo, la norme imposée par le gouvernement. Mais les contrôles vont se multiplier dans la région pour vérifier que les taux n'augmentent pas.

Toute la chaîne alimentaire contaminée

Les médias japonais restent assez discrets sur cette information. Tout est fait pour éviter une psychose dans un pays où la population est de plus en plus inquiète pour son alimentation. Toute la chaîne alimentaire est désormais contaminée au Japon : même si les doses relevées sont à chaque fois assez faibles, elles peuvent s'accumuler dans le corps.