BHL : "une chasse à l'homme démente"

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Bernard Henri-Lévy dénonce l'acharnement dont la justice fait preuve à l'égard de Roman Polanski.

C'est une nouvelle fois grâce à son ami Bernard-Henri Lévy que Roman Polanski sort de son silence. Le philosophe a publié dimanche une lettre du cinéaste, assigné à résidence en Suisse. "Ce texte est un cri de colère", a dit lundi BHL sur Europe 1.

Dans ce courrier, intitulé "Je ne peux plus me taire", Roman Polanski, qui "a cru en l'impartialité de la justice (...) dit la vérité", assure Bernard-Henri Lévy. "Il n'a pas fui les Etats-Unis (...) et il demande à être jugé comme tout le monde", développe le philosophe, qui dénonce "une chasse à l'homme démente". "J'ai purgé ma peine, qu'on arrête, qu'on me lâche" est le message du cinéaste.

Roman Polanski "ne peut pas courber l'échine éternellement", justifie BHL. Ces poursuites et l'assignation à résidence sont ce qui lui arrive "de pire".

Et contrairement à ce que l'on pourrait penser, "le fait d'être une vedette, ça ne le sert pas, c'est ce qui le condamne", assure Bernard-Henri Lévy. Selon lui, son ami est victime de l'"acharnement absurde" de la justice américaine et d'"un juge lâché à ses trousses" et "avide de publicité" puisqu'il est en pleine campagne pour être réélu.

Bernard-Henri Lévy lance un appel à la justice suisse, contre l'extradition du cinéaste : "que les Suisses se rendent compte qu'il faut lui rendre sa liberté !", dit-il.

Regardez l'interview de Bernard-Henri Lévy :

BHL pousse "un cri de colère"