Vers une baisse de 10 km/h sur toutes les routes ?

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Manuel Valls s'est déclaré "favorable" à une telle mesure, qu'il juge "inéluctable".

L'INFO. La vitesse autorisée sur les routes de France va-t-elle encore baisser ? C'est une possibilité envisagée par le ministre de l'Intérieur jeudi, en marge de l'annonce des chiffres de la sécurité routière pour le premier semestre 2013. Manuel Valls, qui s'est félicité de la baisse de 15,1% de la mortalité par rapport à la même période en 2012, s'est aussi dit "favorable" à la baisse des limitations, jugée "inéluctable" alors 26% des accidents mortels en 2012 avaient pour cause une vitesse excessive.

Quelle baisse pour quelles routes ? "La réduction des limites de vitesse sur le réseau principal et le réseau secondaire, mais aussi en ville, est inéluctable", a déclaré Manuel Valls avant de citer l'exemple de l'Espagne où la baisse la vitesse sur les routes a permis de faire chuter la mortalité sous la barre symbolique des 1.500 victimes. Concrètement, cette intention pourrait se traduire par une baisse de 10 Km/h sur l'ensemble du réseau routier. Ainsi la vitesse maximale sur autoroute passerait de 130 à 120 km/h, et de 90 à 80 km/h sur le réseau secondaire.

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Le périph' parisien également concerné. Le périphérique ne serait lui non pas épargné par cette mesure souhaitée de longue date par la mairie de Paris. Les automobilistes parisiens ne pourraient ainsi plus dépasser les 70 km/h contre les 80 actuels. Une telle baisse aurait "un impact positif en termes de sécurité routière, de lutte contre la pollution et contre les nuisances sonores", a expliqué Julien Bargeton, adjoint PS au maire de Paris chargé des transports. D'autre part, la préfecture de police de Paris, a annoncé la semaine dernière un doublement du nombre des radars sur ce réseau, leur nombre passant de 8 à 16.

Quand ces mesures seront-elles adoptées ? Aucun calendrier n'a pour l'heure été lancé. Toutefois le conseil national de la sécurité routière (CNSR), qui se réunit une première fois à  l'automne puis en fin d'année, pourra formuler des recommandations en ce sens. Ces propositions seront ensuite transmises au ministre de l'Intérieur avant d'être étudiées lors d'une réunion du Comité interministériel de la sécurité routière (CISR) prévue en décembre.