Des mesures contre la fête Facebook

© Max PPP
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Face à l'ampleur qu'a pris l'événement sur le réseau social, des policiers doivent être mobilisé.  

Sa fête d'anniversaire n'aura pas lieu. Et cela constitue plutôt une bonne nouvelle pour Benjamin et son papa. La simple boum de son fils, à Chamalières, dansle Puy-de-Dôme, s'est en effet transformée en événement géant sur Facebook. Et des mesures très strictes ont été prises pour éviter tout dérapages.

A l'origine, Benjamin avait seulement invité une petite trentaine de ses amis. Mais certains d'entre eux ont cru bons d'inviter davantage de monde. Les groupes Facebook, dont certain sont secrets, se sont alors multipliés. Au final, Benjamin a largement été dépassé par les événements et près de 50.000 internautes comptaient participer à l'anniversaire. Une affaire qui a fait clairement écho au film Projet X où des milliers de jeunes s'invitent à une petite soirée entre amis.

Le père et son fils entendus

Le père, qui affirme avoir envoyé près "500 signalements à Facebook", doit être entendu jeudi avec son fils par la Sûreté départementale du Puy-de-Dôme. Une réquisition doit également être envoyée jeudi à Facebook pour supprimer l'évènement privé "Fête Benjamin, rapporte La Montagne.

Mais malgré ça, de nombreux jeunes ont prévu de se rendre à la fête. "Avec des potes, on a vraiment prévu d'y aller. Pas pour faire la fête mais au moins pour voir qui va y aller et ce que ça va donner. Je pense qu'il y aura 2.000 personnes dans la rue, ça va impressionnant", a assuré Lucas, un jeune habitant rencontré par Europe 1.

Vers un arrêté de circulation

Des membres des forces de l'ordre devraient donc être mobilisés pour éviter tout débordement. Franck de Magalhães, le directeur de cabinet du maire de Chamalières, a même évoqué la possibilité de signer "un arrêté de circulation sur cette rue et d'y installer une unité de la police municipale, en liaison avec la police nationale, le temps de la soirée."

Une source policière confirme que "les collègues seront briefés ce soir-là et feront des patrouilles. Pour autant, on est en démocratie pas dans un Etat policier. Il y a d'autres missions que la police se doit aussi d'assurer".