"Auvergnat, un prétexte pour parler d'arabes"

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avec Laure Dautriche , modifié à
Amine Benalia-Brouch raconte, dans un livre, les pressions de l'UMP dont il a fait l'objet.

L'ex-militant UMP a honte de ce qu'il a fait. "J'ai trahi mes convictions et j'ai menti", confie Amine à Europe 1. "Maintenant, il faut que je dise la vérité", poursuit le jeune homme. En 2009, Amine Benalia-Brouch s'est retrouvé projeté sur les devants de la scène médiatique après une "petite" phrase prononcée par Brice Hortefeux lors des universités d'été de l'UMP en 2009.

"J'ai été sali"

"Quand il y en a un, ça va. C’est quand il y en a plusieurs qu’il y a des problèmes", avait déclaré le ministre de l’Intérieur. L'UMP avait aussitôt demandé à Amine de réagir en prenant la défense du ministre. "Il parlait des Auvergnats", explique le jeune homme dans une vidéo postée sur les sites de partage. Un mensonge. "Le mot Auvergnat a été un prétexte pour parler des arabes", confie Amine Benalia-Brouch, qui publie un livre intitulé Confession d'un Sarkozyste repenti.

"Avec cette affaire j'ai été sali. J'ai eu honte", estime Amine :