Viol de La Rochelle : cet élève qui a refusé le test ADN

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avec AFP , modifié à
ENQUÊTE - Le jeune majeur n'a "pas souhaité" donner sa salive "pour des raisons personnelles".

Il a invoqué des "raisons personnelles" pour justifier son refus. Un des 427 élèves du lycée catholique Fénelon-Notre-Dame, concerné tout comme 52 autres hommes par des prélèvements ADN pour identifier le violeur d'une lycéenne de l'établissement, a refusé de s'y prêter. Une trentaine de personnes doivent encore donner leur salive.

"Nous avons acté son refus et nous l'avons laissé repartir", a expliqué la procureur de La Rochelle, Isabelle Pagenelle. L'étudiant n'a pas été convoqué au commissariat. "On n'allait pas se ruer" sur ce jeune, a jouté la procureur. "On fera d'abord les analyses des prélèvements" obtenus, a-t-elle insisté.

Il y a quelques jours, la procureure avait mis en garde sur le risque d'être considéré comme suspect, voire d'être placé en garde à vue, en cas de refus de prélèvement, avant de nuancer son discours face à la presse lundi, indiquant que "si quelques personnes" refusaient le prélèvement, elles seraient "convoquées au commissariat au cas par cas", où on essaierait d'abord "de les convaincre".

Les prélèvements doivent être transmis à deux laboratoires, afin d'établir des profils ADN puis de les comparer avec la trace, recueillie sur les vêtements de la victime qui est inconnue du Fichier national automatisé des empreintes génétiques (FNAEG). Les résultats sont attendus dans environ un mois. La procureur a affirmé a plusieurs reprises que les tests négatifs seraient "détruits", soulignant : "c'est moi qui en donne l'ordre". 

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