L’INFO. Un homme d'une vingtaine d'année a été tué de plusieurs balles jeudi à l'aube à La Ciotat, près de Marseille, après avoir été poursuivi par quatre individus cagoulés qui l'ont achevé devant l'entreprise où il allait prendre son service. Le meurtre a eu lieu devant le siège de la société de collecte d'ordures ménagères Urbaser vers 5h30. Intransportable, la victime, un Marseillais de 24 ans, a été prise en charge par les secours sur place, où elle est décédée vers 6h15.
Plusieurs armes utilisés. Selon le parquet de Marseille, le jeune homme a été touché une première fois dans le dos, puis, alors qu'il tentait de se réfugier dans les locaux de son entreprise, il a été d'abord percuté par le véhicule de ses agresseurs avant d'être atteint d'une dizaine d'impacts. "Plusieurs armes ont été utilisées, un fusil à pompe de calibre 12 et une arme de 9 mm, probablement un pistolet automatique", a précisé le secrétaire général du parquet Florent Crouhy, à propos de ce nouveau règlement de comptes, le quatorzième de l'année à Marseille et dans sa région.
Connu pour de petits délits. Le jeune homme était "peu connu de la justice" avec un délit routier et "un vol en tant que mineur", a précisé une source proche de l’enquête. "C'était un mec en or", a confié un de ses proches à France 3 Provence Alples Côte d'Azur, au sujet de la victime, présentée comme un jeune père de famille apprécié par ses collègues dans son travail.
Des témoins ont assisté au crime. L'alerte a été donnée par le responsable de l'entreprise, située dans la zone d'activité Athelia, à proximité immédiate de la bretelle d'autoroute Marseille-Toulon. Des témoins, notamment une vingtaine de collègues de la victime qui allaient prendre leur service, ont pu assister au crime, a raconté l'un des responsables d'Urbaser. Le site de cette entreprise est par ailleurs doté de caméras de surveillance dont les images devraient être étudiées par les enquêteurs.
Un véhicule carbonisé retrouvé. Une Renault Mégane carbonisée a été retrouvée non loin des lieux du crime. Les investigations ont été confiées à la brigade criminelle de la police judiciaire de Marseille, déjà en charge de plusieurs dossiers de même type, qui interviennent le plus souvent sur fond de trafic de stupéfiants.