Saint-Nazaire : "Il était très bizarre"

"On entendait des gens pleurer, des cris et des portes qui claquent d'un coup", a témoigné Aurélie, une voisine, au micro d'Europe 1.
"On entendait des gens pleurer, des cris et des portes qui claquent d'un coup", a témoigné Aurélie, une voisine, au micro d'Europe 1. © Capture Itélé
  • Copié
Frédéric Frangeul avec François Coulon , modifié à
TEMOIGNAGE E1 - Une voisine de la famille recluse se doutait de quelque chose d'anormal.

Des doutes. "On entendait des gens pleurer, des cris et des portes qui claquent d'un coup". Aurélie, une voisine qui vivait dans l'appartement situé juste en dessous de celui de la famille recluse de Saint-Nazaire, a évoqué ses doutes au micro d’Europe 1. "On se demandait ce qui se passait là-haut, surtout qu'on ne voyait que lui (le père de famille, ndlr)", a-t-elle expliqué.

>>> A LIRE AUSSI : Ils vivaient reclus depuis des années

Une alerte. La police est "venue frapper chez lui", a poursuivi la riveraine, "il y a un peu plus d'un an", suite à la plainte d'un voisin. "Mais comme il ne répondait pas, ils ne sont pas intervenus, expliquant qu'ils ne pouvaient pas rentrer chez les gens sans leur consentement".

Un comportement étrange. Auréle se posait de nombreuses questions sur le mode de vie de ses voisins. "Pourquoi on ne voyait pas les enfants ni la femme ? Pourquoi on ne voyait que lui, qui ne parlait pas ?".  "Il était très bizarre", ajoute Aurélie. "Il était toujours habillé de la même façon. Il portait une casquette et ne parlait pas". Et la voisin de conclure : "On lui disait bonjour mais il ne répondait pas".

Un signalement. Dans cette affaire, selon le parquet "la séquestration n'est pas avérée" et "il n'y a dans cette enquête ni violences physiques, ni agression sexuelle, ni viol". Toutefois, Selon les informations d'Europe 1, un signalement été opéré en 2006 par un médecin scolaire concernant la plus jeune des filles du couple. Alors âgée de 13 ans, cet enfant affirmait avoir été victime d'attouchement. Après enquête, la suspicion d'attouchement a finalement été classée sans suite par le parquet.