Nancy : le cadavre calciné d'une jeune femme retrouvé en forêt

Le cadavre, qui montrait des traces de calcination notamment sur la région crânienne, a été découvert par un promeneur lundi matin.
Le cadavre, qui montrait des traces de calcination notamment sur la région crânienne, a été découvert par un promeneur lundi matin. © Max PPP
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La rédaction d'Europe1.fr avec AFP , modifié à
Il pourrait s'agir du corps d'une infirmière de 34 ans, disparue depuis fin juin, et dont le compagnon a été mis en examen pour homicide volontaire.

L'INFO. Le corps d'une jeune femme retrouvé calciné lundi dans une forêt près de Nancy pourrait être celui d'une infirmière de 34 ans, disparue depuis fin juin, et dont le compagnon a été mis en examen pour homicide volontaire, a-t-on appris mercredi de source policière. "Nous avons de sérieuses raisons de penser qu'il s'agit du cadavre de la jeune femme disparue dans la nuit du 28 au 29 juin", a indiqué une source policière, alors qu'une autopsie et des examens ADN doivent être réalisés cette semaine.

Le cadavre, qui gisait sur un foyer froid et qui montrait des traces de calcination notamment sur la région crânienne, a été découvert par un promeneur lundi matin dans une forêt de Villers-lès-Nancy, assure l'Est Républicain. . "Nous avons déjà pu établir qu'il s'agissait d'une femme. D'autres indices nous permettent d'établir qu'un rapprochement avec l'affaire de la disparition s'opère", a poursuivi cette même source.

Des traces de sang retrouvées chez l'infirmière disparue. La jeune femme, une infirmière mère d'un enfant en bas âge, avait soudainement disparu, sans prendre de nouvelles de son bébé qu'elle avait confié à des proches pour le week-end, "ce qui n'est absolument pas dans ses habitudes", avait indiqué une source proche du dossier. Des traces de sang avaient été retrouvées à son domicile conjugal, révélées par le "Blue-star", une technique qui permet de détecter des micro-gouttes après nettoyage.

Son compagnon, âgé de 36 ans, a été mis en examen pour homicide volontaire et placé en détention provisoire. Il a toujours nié les faits qui lui sont reprochés. L'enquête sur le cadavre calciné a été confiée au SRPJ de Nancy, qui pourrait toutefois se dessaisir au profit de la sûreté départementale de Meurthe-et-Moselle, en charge du dossier initial de disparition.