Le corps de Marie-Jeanne identifié

Marie-Jeanne a disparu le 18 juin dernier.
Marie-Jeanne a disparu le 18 juin dernier. © MAX PPP
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avec Jean-Luc Boujon et agences , modifié à
Ce corps avait été découvert mardi, près du lieu où la lycéenne de 17 ans avait disparu.

L'ADN a parlé. Au lendemain de la découverte d'un corps carbonisé, non loin des hauteurs de Tournon-sur-Rhône, en Ardèche, lieu où Marie-Jeanne avait disparu samedi soir, le procureur de la République de Privas, Christophe Raffin, a confirmé qu'il s'agissait bien de l'adolescente de 17 ans.

La dépouille avait été retrouvée tout près de là où des lunettes et un baladeur MP3 avaient déjà été découverts par des randonneurs un peu plus tôt dans la journée de mardi. "Mon idée première est que ce corps est celui de Marie-Jeanne", avait confié dès mardi le procureur de la République de Privas, Christophe Raffin, jugeant "infime" "la probabilité que ce ne soit pas" elle.

Le corps a visiblement été caché

Le corps avait "été retrouvé dans un trou dans la terre, dans un endroit très difficile d'accès, tant par le haut que le bas et qu'il faut connaître", a précisé le procureur de la République, soulignant que ce trou avait "une forme particulière". "Il est carré, bien taillé, bien découpé pas à la va-vite", avait-t-il dit estimant qu'il avait pu être creusé par des chasseurs s'en servant pour enterrer les viscères de gros gibier.

Le corps avait certainement été transporté à l'endroit où il semble avoir été caché. "Il faut être costaud pour transporter un cadavre sur ce terrain", avait encore dit le magistrat estimant que "cela peut être le fait de plusieurs personnes".

Le parquet se place désormais sur la piste criminelle et évoque l'hypothèse d'un homicide commis par un chasseur ou un rôdeur. "C'est trop tôt pour le dire et les enquêteurs s'orientent vers toutes les pistes", avait déclaré le lieutenant-colonel Emmanuel Josse, du groupement de gendarmerie de l'Ardèche. "Mais nous avons de fortes présomptions sur le fait qu'elle n'a pas été tuée accidentellement", avait-t-il ajouté, rappelant que le ou les meurtriers avaient pris la peine de brûler le corps pour le faire disparaître.