12 arrestations dans les milieux islamistes

Neuf personnes présumées liées au milieu islamiste ont été interpellées à Marseille et Avignon mardi matin.
Neuf personnes présumées liées au milieu islamiste ont été interpellées à Marseille et Avignon mardi matin. © MAXPPP
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Europe1.fr (avec AFP) , modifié à
Ils ont été interpellés mardi matin dans le cadre de deux enquêtes différentes, dans le sud.

Plusieurs arrestations se sont déroulées mardi matin dans les milieux islamistes. Et ce dans le cadre de deux enquêtes distinctes. "Il s'agit d'un hasard de calendrier", a fait valoir l’une des sources proche des investigations.

9 interpellations à Marseille et Avignon

Neuf personnes ont ainsi été interpellées mardi matin à Marseille et Avignon dans le cadre d'une enquête parisienne dans la mouvance islamiste. Elles ont été menées par la sous-direction antiterroriste. "Quelques armes, dont une kalachnikov et un fusil à pompe, ainsi que plusieurs munitions" ont été saisies, selon une source proche de l'enquête. Cette opération s'est faite sur commission rogatoire d'un juge antiterroriste parisien dans une affaire en cours d'"association de malfaiteurs en relation avec une entreprise terroriste".

3 interpellations à Marseille et Bordeaux

Ces neuf arrestations n’ont aucun lien avec celles qui se sont déroulées près de Bordeaux et à Marseille, mardi matin également. Cette fois, ce sont trois hommes qui ont été interpellés : l’un en région bordelaise et deux autres en région marseillaise par la DCRI.

Ils ont été visés après la découverte de leurs coordonnées, retrouvées dans les affaires d’un islamiste franco-algérien arrêté samedi en Italie. Selon les informations d'Europe 1, il n'y aucun soupçon de cellule islamiste à propos des trois arrestations. Il ne s'agissait que de simples vérifications.

Ryad Hannouni, âgé de 28 ans, a été interpellé à Naples en possession d'un kit de fabrication d'explosifs. De retour des zones tribales de la frontière pakistano-afghane où il aurait combattu, cet homme a été repéré par la police italienne à Naples, où il fréquentait des mosquées locales. Son extradition est réclamée par la France où la justice souhaite l'interroger sur les "filières afghanes", ces combattants qui auraient entrepris de rentrer en Europe occidentale.