"C’est la mort annoncée de la politique familiale"

Thierry Vidor, directeur général de Familles de France
Thierry Vidor, directeur général de Familles de France © DR
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Elodie HUCHARD , modifié à
VOTRE CHOIX D’ACTU DU 15 AVRIL - L'exécutif doit faire des économies. Parmi les pistes évoquées, la possibilité que les prestations familiales ne soient plus revalorisées en fonction de l’inflation.

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>>> Mardi 15 avril, vous avez été 60% à faire "Votre choix d’actu"  sur les prestations familiales. L'exécutif doit trouver de quoi faire 50 milliards d'euros d'économies pour tenir les engagements formulés par François Hollande. Parmi les pistes évoquées et sur lesquelles la Cour des comptes a fait un chiffrage, la possibilité que les prestations familiales soient désindexées de l'inflation. "Sous-indexer d'un point les prestations familiales et les retraites en 2014 rapporterait 1,5 milliard par an", écrit Le Monde. Mais l'idée fait déjà bondir, Thierry Vidor, directeur général de Familles de France. "C’est un peu la chronique de la mort annoncée de la politique familiale de notre pays" regrette-t-il. Selon lui, cette désillusion n’est pas la première : "à chaque annonce, il y a un petit coup de rabot". Il évoque des familles "en dépôt de bilan", qui "n’en peuvent plus, qui tirent la langue".

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