Vie privée : Apple veut faire le ménage dans les applications "espionnes"

Photo d'illustration. Apple n'a vraisemblablement pas donné de date limite à sa demande. © SUZANNE CORDEIRO / AFP
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avec AFP

Selon le site d'informations spécialisées TechCrunch, Apple a ordonné aux développeurs d'applications de ne plus utiliser des systèmes qui "aspirent" les données personnelles des utilisateurs à leur insu, sous peine de voir les apps retirées de son store. 

Apple a exigé des développeurs d'applications qu'ils cessent d'utiliser des systèmes qui enregistrent les activités des usagers sur iPhone à leur insu, sous peine de les retirer de sa boutique en ligne, selon le site TechCrunch vendredi.

Les applications risquent d'être retirées de l'App Store. Les conditions d'utilisation de l'App Store, la boutique en ligne d'applications d'Apple, "exige que les apps demandent l'autorisation aux utilisateurs et leur disent de façon claire et visible quand elles enregistrent, téléchargent, ou conservent d'une façon ou d'une autre l'activité de l'usager", a indiqué Apple dans une déclaration citée par le magazine en ligne spécialisé dans les technologies.

Si les développeurs ne cessent pas ces pratiques ou n'en avertissent pas les utilisateurs, leurs applications seront retirées de l'App Store, a ajouté le fabricant de l'iPhone, qui se pose régulièrement en héraut de la protection des données personnelles et critique les errements des autres géants technologiques en la matière, à commencer par Facebook. Contacté par l'AFP, Apple n'a pas donné suite.

Des applications comme Expedia ou Hollister pointées du doigt. Selon TechCrunch, certaines applications enregistrent en effet à leur insu l'activité des usagers. Le magazine cite en exemple celles du voyagiste Expedia ou de la chaîne de vêtements Hollister, dont aucune ne demande selon lui leur permission aux usagers. "Même si les données sensibles sont censées être masquées, certaines - comme les numéros de passeport ou de cartes bancaires - ont fuité", assure le magazine.

Concrètement, ces "apps" utilisent un code informatique mis au point par une société spécialisée appelée Glassbox, qui capte l'activité de l'usager en train d'utiliser l'application.