Keecker, Buddy... : les Français aussi préparent leurs robots

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Le robot Keecker sort en France après plusieurs années de travail. Buddy, un autre robot, devrait arriver prochainement.

Les Français aussi préparent leurs robots... Et les projets avancent à grand pas dans le domaine, les premiers commencent en effet à être commercialisés. Parmi eux, notamment le robot Keecker, imaginé par la start-up du même nom et pensé pour la maison.

Un robot multimédia

Il faut imaginer ce petit robot blanc, sur quatre roulettes, qui se déplace tout seul grâce à sa caméra et à ses nombreux capteurs. Surtout, Keecker peut projeter un écran n’importe où. Et pour cause, il embarque un véritable vidéo-projecteur orientable pour afficher la télévision au plafond ou sur un mur. L'idée, pour la start-up, est de permettre à son utilisateur de lui permettre de regarder la télévision où qu'il soit chez lui. Mais les fonctionnalités ne se limitent pas à cela. Car Keecker peut se commander à la voix. Pour interpeller le robot, il suffit de l'appeler par son prénom et de lui demander, par exemple, d'allumer la télévision.

Mais Keecker va aussi d'apprendre des habitudes de son propriétaire. Si, chaque matin, on lui demande de nous réveiller à la même heure, puis d'aller dans la cuisine et d'allumer Europe 1, alors, après quelques semaines, le robot le fera automatiquement. Sans que son utilisateur n'ait rien à demander, le robot viendra le réveiller à l'heure habituelle puis ira dans la cuisine et mettra Europe 1.

Des produits complexes

Il aura fallu plus de quatre ans à la start-up française pour arriver à un tel résultat. Lors de sa première présentation, au salon des technologies CES de Las Vegas début 2014, il était nettement plus encombrant, l'équipe de la start-up a donc travaillé à le réduire. Mais ce délai s'explique aussi par la complexité des normes. "Sortir un produit, un objet, c'est extrêmement compliqué. Que ce soit une voiture, un petit accessoire... il y a énormément de processus à respecter, beaucoup de rigueur et de certifications et choses un peu compliqué, mais qui sont là pour protéger les clients et on a pas les moyens des grands géants américains ou asiatiques donc on fait comme on peut et on essaye", précise Pierre Lebeau, le CEO et fondateur de Keecker. Ce sont d'ailleurs ces contraintes qui expliquent, en partie, le prix très élevé des robots : un peu plus de 1.700 euros pour Keecker.

Mais ce dernier n'est pas le seul à arriver. Il sera prochainement rejoint par Buddy, lui aussi présenté il y a quelques années et qui est également monté sur roulette et capable de se déplacer dans la maison. Cette fois-ci, son créateur le voit le plus comme un compagnon du quotidien capable de jouer avec les enfants dans la maison, de passer des appels ou même des appels vidéo grâce à son écran intégré.