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Des centrales photovoltaïques bientôt en orbite pour produire de l'électricité depuis l'espace

Anicet Mbida - Mis à jour le . 1 min
Vue d'artiste d'un projet de centrale solaire orbitale de la NASA, 1976

On innove sans arrêt dans le secteur de la production d'énergie et la Chine en particulier a une longueur d'avance : elle veut mettre une centrale solaire en orbite dès 2030. L'espace a en effet un gros avantage : il ne connaît ni ombre, ni nuages, permettant un rendement de jour comme de nuit.

Nous aurons bientôt des centrales solaires qui fonctionnent même la nuit et même par mauvais temps. Une prouesse rendue possible en installant des panneaux solaires... dans l'espace. Comme cela, il n’y aura ni ombre ni nuages, et un soleil qui donne toujours sa puissance énergétique maximale. Le gouvernement chinois vient d’annoncer qu’il se prépare à mettre sur orbite un énorme satellite équipé d’immenses panneaux solaires permettant de renvoyer toute l’électricité produite vers la terre.

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Une électricité renvoyée par faisceau d'ondes radio

Celle-ci sera transmise avec un faisceau d’ondes radio, par micro-ondes. Au sol, une station récupérera le signal pour le convertir en électricité. Cela faisait presque cinquante ans qu'un ingénieur américain, Peter Glaser, avait eu cette idée et que l'on savait que le projet était techniquement réalisable.

Mais jusqu'ici, cela revenait beaucoup trop cher. Aujourd'hui, le coût de l’envoi d’un satellite s’est effondré, pendant que le rendement des panneaux solaires a explosé. Tout le monde s'intéresse donc de nouveau à ces technologies : la Chine, le Japon, les États-Unis, la Russie… Tous se sont lancés dans des programmes test.

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Des premières centrales en orbite en 2030

La Chine est la plus avancée sur le sujet et a déjà lancé la construction de l’ensemble des équipements nécessaires. Son objectif : envoyer une mini station de test entre 2021 et 2025, avant de mettre une véritable grosse centrale en orbite dès 2030.

La course à l’espace est donc relancée. Mais cette fois, il s'agit moins une affaire de prestige que de lutte contre le réchauffement climatique.