Un trident en feu, Yilmaz muet : ce qu’il faut retenir de la victoire de l’Italie contre la Turquie

L'Italie s'est imposée 3-0 face à la Turquie.
L'Italie s'est imposée 3-0 face à la Turquie. © MIKE HEWITT / POOL / AFP
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Jonathan Grelier , modifié à
La sélection italienne a battu la Turquie (3-0) grâce au talent de son trio d'attaque en match d’ouverture de l’Euro 2020. Trois joueurs de Lille étaient titulaires dans l’équipe turque pour cette rencontre, dont l'attaquant Burak Yilmaz. Mais ils n'ont pas été étincelants, à l’image de leurs coéquipiers.

Les Italiens restaient sur 27 matchs consécutifs sans défaites avant le match d’ouverture de l’Euro 2020 qui les opposait à la Turquie, vendredi soir au Stade Olympique de Rome. La Squadra Azzura a donc continué sur sa lancée en s’imposant 3-0 face à une équipe turque trop timide pour vraiment inquiéter les hommes du sélectionneur Roberto Mancini. Ces derniers lancent donc parfaitement leur Euro devant leur public. 16.000 personnes environ ont assisté à la rencontre. Les Italiens affronteront la Suisse le 16 juin pour leur prochain match. Les Turcs devront eux se rattraper face au Pays de Galles le même jour.

L’Italie fait forte impression en attaque et lance son Euro

Dominateurs en première mi-temps, les Italiens ont joué à se faire peur en ne marquant pas lors du premier acte, malgré une première frappe enroulée non cadrée de l’attaquant Insigne à 17e, puis les tentatives de la tête Chiellini à la 21e et d’Immobile à la 31e. Mais les joueurs de Roberto Mancini ne se sont pas laissé déstabiliser par le 0-0 à la mi-temps. Bien au contraire. En deuxième période, ils se sont montrés beaucoup plus réalistes, et ce à trois reprises.

C’est d’abord sur un but contre son camp du défenseur turc Merih Demiral que la situation s’est débloquée, après un centre fort de l’attaquant italien positionné à droite, Domenico Berardi. Les Italiens ont d'ailleurs envoyé un signal fort sur la bonne santé de leur trident d'attaque car un autre attaquant, Ciro Immobile, a ensuite doublé la mise, avant que la troisième flèche offensive, Lorenzo Insigne, n'inscrive lui aussi un but (79e) après une relance ratée du gardien turc.

Les joueurs turcs du Losc peu en vue

Trois joueurs de Lille étaient titulaires au coup d’envoi dans le onze turc face à l’Italie : le défenseur Zeki Celik, le milieu Yusuf Yazici et surtout l'attaquant star Burak Yilmaz. Mais à l’image de leurs coéquipiers, le trio n’a pas été particulièrement à son avantage.

En début de match, Burak Yilmaz a été sanctionné plusieurs fois pour des positions de hors-jeu. Comme un symbole de la difficulté des joueurs du Losc à prendre pied dans cette partie. L'attente était pourtant grande autour des trois joueurs qui ont porté le Losc lors de saison Ligue 1 remportée par le club nordiste face, notamment, au PSG.

Une main non sifflée dans la surface relance la polémique sur la VAR

En fin de première mi-temps, le défenseur Zeki Celik a d'ailleurs touché le ballon avec son bras, décollé du corps, dans la surface de réparation (44e). Mais aucun penalty n'a été accordé à la Squadra Azzura, ce qui a provoqué une réaction des joueurs italiens. "Ce n’est pas évident que la main soit dans une position pas naturelle" a commenté à la mi-temps l'ancien coach français d'Arsenal, Arsène Wenger, sur beIN SPORTS. "Si c’est sifflé, il n’y a pas de scandale. Je serais capable de siffler penalty", a nuancé Patrick Viera à ses côtés.