Transferts de l'OM : Dassier mis en examen

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M.D avec AFP , modifié à
L'ancien président de l'OM, Jean-Claude Dassier, a été mis en examen jeudi dans l'affaire des transferts présumés douteux du club marseillais. 

L'ancien président de l'Olympique de Marseille Jean-Claude Dassier a été mis en examen dans l'enquête sur les transferts présumés douteux du club marseillais, a-t-on appris jeudi de source judiciaire. Il a été mis en examen pour "abus de biens sociaux, association de malfaiteurs, blanchiment en bande organisée et faux et usage de faux". Celui qui fut président du club de 2009 à 2011 avait été entendu mercredi par le juge d'instruction marseillais Guillaume Cotelle dans le cadre d'une enquête sur le transfert de 14 joueurs passés par le club de foot marseillais.

14 joueurs concernés. L'information judiciaire pour "extorsion de fonds, blanchiment et association de malfaiteurs" avait été ouverte en juillet 2011, alors par le juge marseillais Christophe Perruaux. Les enquêteurs soupçonnent des versements indus de commissions et rétro-commissions au profit de membres du milieu à l'occasion de transferts importants.

"Au total, l'enquête a mis au jour 55,3 millions d'euros douteux au préjudice potentiel de l'OM. Entre 2009 et 2011, les transferts de 14 joueurs (Lucho, Mbia, Diawara, Abriel, Niang, Azpilicueta, Rool, Morientes, Kaboré, Rémy, Gignac, Cheyrou, Ben Arfa et Heinze) auraient donné lieu à des versements illicites sur lesquels Jean-Claude Dassier va être amené à s'expliquer", avait indiqué le Journal du dimanche, dimanche dernier.

Deux vagues de gardes à vue. En novembre, un premier coup de filet avait été lancé contre les dirigeants et intermédiaires de l'OM, donnant lieu à une quinzaine de gardes à vue notamment trois présidents du club, l'actuel Vincent Labrune et ses prédécesseurs Jean-Claude Dassier et Pape Diouf. En janvier, une seconde vague d'auditions avait mené l'ancien directeur sportif José Anigo en garde à vue, ainsi que les agents Christophe Hutteau et Karim Aklil, ou l'intermédiaire et ancien joueur Patrick Blondeau. Toutes les personnes entendues avaient toutes été remises en liberté sans poursuite à ce stade.