Tour de France : Aru assure qu'il n'avait "pas vu" l'ennui mécanique de Froome

Fabio Aru est critiqué pour son attaque de dimanche, lors de la neuvième étape du Tour de France.
Fabio Aru est critiqué pour son attaque de dimanche, lors de la neuvième étape du Tour de France. © AFP
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M.L , modifié à
L'Italien, critiqué pour son attaque lancée alors que le maillot jaune était victime d'un incident mécanique dans le Mont du Chat, dimanche, se défend dans les colonnes de L'Équipe. 

Les coureurs du Tour de France se reposent lundi, au lendemain d'une folle étape entre Nantua et Chambéry. Mais la polémique ne prend, elle, pas de congés. Vivement critiqué pour avoir lancé son attaque alors que Christopher Froome était victime d'un problème technique dans l'ascension du Mont du Chat, le champion d'Italie Fabio Aru livre sa version de l'incident dans les colonnes de Lquipe, lundi, assurant qu'il ignorait que son adversaire était ralenti. 

Une avarie technique. Alors que les coureurs affrontaient le troisième et dernier col hors catégorie, dimanche après-midi, le maillot jaune britannique a en effet levé la main pour signaler une avarie technique, qui allait le contraindre à changer de vélo. C'est à ce moment précis que Fabio Aru a placé une attaque qui a fait éclater le groupe.

Mais l'Italien, qu'aucun coureur n'acceptait de relayer en tête en raison des circonstances de son attaque, a été rattrapé par l'ensemble des favoris, dont Christopher Froome. Ce dernier s'est alors porté à la hauteur d'Aru pour lui donner un coup d'épaule, pouvant ressembler à un règlement de comptes. 

"C'est là qu'il fallait attaquer". "J'ai attaqué à six kilomètres du sommet, comme je l'avais prévu", se défend Fabio Aru. "C'est là qu'il fallait attaquer et pas ailleurs." A-t-il vraiment manqué le geste du maillot jaune, qui alertait son staff ? "Je n'ai rien vu", répond-il. "Ce n'est qu'après, dans l'oreillette, que j'ai appris que Froome avait un ennui mécanique et là j'ai aussitôt ralenti..." Quant au coup d'épaule : "Froome ne m'a pas agressé, un spectateur l'avait tout simplement déstabilisé." Fin de l'histoire ?