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Ski : Pinturault blessé au tibia «avec fracture» et au genou après sa chute à Kitzbühel

Europe 1 avec AFP - Mis à jour le . 1 min

Parti dossard 19, Alexis Pinturault, 33 ans et 34 victoires en Coupe du monde, a chuté au bout d'une vingtaine de secondes de course dans une courbe qui avait déjà pousser à la faute l'Autrichien Lukas Feurstein, parti dossard 1.

Le Français Alexis Pinturault, victime d'une lourde chute vendredi lors du super-G de Kitzbühel (Autriche), s'est blessé au tibia "avec fracture associée" et au genou droits et va être rapatrié en France, a indiqué la Fédération française de ski. Il s'est relevé en boitant avant de se remettre à terre et d'être placé sur une civière en attendant un hélicoptère.

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Le champion du monde du combiné (2023) et vainqueur du gros globe de cristal (2021) souffre "d'une grosse contusion osseuse du plateau tibial interne avec fracture associée ainsi qu'une lésion du ménisque interne", a indiqué la FFS. Il ne pourra donc pas participer aux Mondiaux qui débutent le 4 février à Saalbach (Autriche).

Il avait déjà été victime d'une grave blessure au genou gauche en janvier 2024 qui avait nécessité une longue réeducation. Quelques minutes plus tard, un autre Français, Clément Loriot, a chuté au même endroit et a, lui aussi, été hélitreuillé vers l'hôpital.

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"Les accidents existent depuis que ce sport existe"

Dans "ce virage, ça tapait énormement", a expliqué Nils Allègre, 14e et premier Français vendredi. "C'est un moment où il faut réussir à donner le maximum de poids sur le ski, sinon on tombe." Les nombreuses chutes de vendredi, dans le clan français mais pas que, relancent une nouvelle fois le débat sur la sécurité des skieurs et la préparation des pistes.

"Les accidents existent depuis que ce sport existe", s'est défendu vendredi le président de la Fédération international de ski (FIS) Johan Eliasch.

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"Ca va continuer à se produire, mais on doit tout faire pour minimiser les chutes", a-t-il ajouté en mettant en avant les évolutions de matériel comme les airbags-rendu obligatoires cette année, mais pas portés par tout le monde-, des casques plus résistants ou des nouveaux systèmes de fixation des skis.

"On doit trouver des solutions rapidement car c'est inutiles d'avoir ce genre de blessure quand on a des progrès techniques" pour les éviter, a-t-il ajouté.