Qualifications Mondial 2018 : France - Pays-Bas, "c'est presque un match couperet"

Si la défaite est interdite face aux Pays-Bas, Didier Roustan estime toutefois que l'équipe de France bénéficie d'un calendrier favorable dans son groupe de qualifications. © Capture d'écran Europe 1
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G.D

Le match de l'équipe de France face au Pays-Bas dans le cadre des éliminatoires pour la Coupe du monde est déjà capital. Pour Didier Roustan, la défaite est interdite.

En perdant face à la Suède au mois de juin dernier, les Bleus se sont compliqués la tâche. Ils sont désormais deuxièmes de leur groupe de qualification à la Coupe du monde, à égalité avec les Suédois, qui se sont emparés de la place de leader. Dès lors, l'équipe de France n'a plus son destin entre les mains pour décrocher la première place, synonyme de qualification directe. Face aux Pays-Bas jeudi soir au Stade de France (20h45), les hommes de Didier Deschamps n'ont donc pas le droit à l'erreur.

Les Pays-Bas reviendraient dans la course avec une victoire. "Avec la défaite en Suède, ça change tout. Pour l'instant la France est deuxième et les Pays-Bas sont à trois points. S'ils gagnent ce soir, on les remet dans la course. Mais surtout, si les Suédois gagnent en Bulgarie, ils s'envolent", a analysé Didier Roustan dans l'émission Y'a pas péno ! sur Europe 1. Pour lui, cette rencontre est donc "presque un match couperet".

Un "calendrier favorable". Le journaliste souligne toutefois un point positif. Les Bleus ont "un calendrier favorable" : "Lors de l'ultime journée (des éliminatoires), la Suède et les Pays-Bas se rencontrent." Cela signifie que l'une ou l'autre de ces deux équipes perdrait des points à cette occasion. "C'est peut-être ça notre chance. Jeudi soir, il faut au moins un nul", lâche Didier Roustan.

Malgré tout, si les Bleus terminent deuxièmes de leur groupe, ils auront une dernière chance de se qualifier avec les barrages. L'occasion pour Didier Roustan de rappeler que lors les dernières qualifications pour une Coupe du monde (2010, 2014), l'équipe de France "est toujours passée par les barrages".