Le patron de Roland-Garros mécontent de la terre battue

Stanislas Wawrinka Tennis Roland Garros 1280 KENZO TRIBOUILLARD / AFP
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Gilbert Ysern, directeur du tournoi parisien, a critiqué la qualité des courts de la porte d'Auteuil.

Après une quinzaine globalement réussie, Gilbert Ysern, directeur de la Fédération française de tennis et patron de Roland-Garros, aurait pu se féliciter d'un tournoi sportivement passionnant. Mais le responsable du tennis français a regretté, dans une interview accordée à L'Équipe, la qualité de la terre battue de la porte d'Auteuil. Et ne veut pas que cela se reproduise.

"Pas les meilleures terres battues du monde". Certes, il y a eu un très beau vainqueur, le Suisse Stanislas Wawrinka, qui a triomphé du numéro un mondial, le Serbe Novak Djokovic. Idem chez les femmes, avec une superbe victoire en trois sets, au bout de ses forces, de l'Américaine Serena Williams face à la Tchèque Lucie Safarova.

Mais de cette édition 2015 de Roland-Garros, Gilbert Ysern a aussi retenu la mauvaise qualité de la terre battue : "Le problème numéro 1, cette année, a tenu à l'état des courts. Pour la première fois depuis très longtemps, des joueurs se sont plaints de leur état de préparation", a souligné le responsable de la FFT dans les colonnes de L'Équipe. "Et à juste titre. Cette année, je dois l'avouer, les terres battues de Roland-Garros n'était pas les meilleures du monde. C'est anormal. Il ne faut pas que cela se reproduise", a-t-il asséné.

Deux autres couacs dans l'organisation. Outre l'état des terrains, deux autres incidents ont émaillé la quinzaine. "Tout n'a pas été parfait, et je pense bien sûr à cet accident survenu sur le central pendant le match Tsonga-Nishikori", reconnaît Gilbert Ysern. Une plaque de métal s'était détachée du panneau d'affichage et était tombée sur le public, faisant trois blessés légers et interrompant le match pendant plus d'une demi-heure. "Heureusement pour nous, cette plaque (...) n'a pas eu de conséquences trop graves pour les spectateurs touchés. Mais nous avons eu de la chance. Nous avons frôlé un drame", s'est indigné le responsable français.


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Autre problème d'organisation : l'entrée sur le terrain d'un jeune spectateur, à la fin du match opposant le Suisse Roger Federer au Colombien Alejandro Falla, pour prendre une photo du champion helvète. Une faille dans la sécurité du tournoi qui n'a eu aucune conséquence mais qui a eu le don d'énerver "Rodgeur". "Cela doit nous rappeler qu'un événement de l'ampleur de Roland-Garros nous oblige, chaque jour, à être vigilants sur tous les détails", a estimé Gilbert Ysern. Si le directeur du tournoi parisien ne pointe personne du doigt, nul doute qu'une réunion devrait aboutir, dans les mois qui viennent, pour éviter que de tels problèmes ne se réitèrent.