Portugal-France : Ronaldo dans tous ses états

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Cristiano Ronaldo, bandé au genou, semble ne pas en revenir. Mais c'est bien vrai : le Portugal a gagné l'Euro. © PHILIPPE DESMAZES / AFP
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"CR7" est passé par toutes les émotions lors de la victoire de la Seleçao (1-0) en finale de l’Euro dimanche face à la France.
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Cristiano Ronaldo a beaucoup pleuré dimanche lors de la finale de l’Euro remportée par le Portugal face à la France (1-0). De tristesse, de rage, de douleur d’abord. D’excitation, de stress ensuite. De joie, enfin. "CR7", qui a quitté la pelouse dès la 25eme minute suite à une vilaine blessure au genou, est passé par tous les états au Stade de France. Retour sur une folle soirée pour la superstar de la Seleçao.

  • Acte 1 : La blessure et la sortie sur civière (et les larmes)

On l’aime ou le déteste, Cristiano, mais il fallait être sacrément insensible pour ne pas compatir face à sa détresse. Touché au genou sur un choc avec Dimitri Payet, "CR7" s’est d’abord tordu de douleur comme rarement. Et comme il n’est pas homme à simuler la douleur, on a bien senti que forcément, c’était grave. Ce que les images ont rapidement confirmé. 

Mais Ronaldo est un guerrier. Après une première sortie vers son banc, la star du Portugal et du Real Madrid a tenté de reprendre sa place avec un strapping sur son genou. Mais la douleur était trop forte, et il est d’ailleurs fort à parier qu’il sera indisponible pendant plusieurs semaines, voire plusieurs mois. A la 25eme minute, dépité, il jette un regard vers son banc, se débarrasse de son brassard de capitaine et s’écroule sur la pelouse. Inconsolable, c’est en civière qu’il quitte le théâtre des opérations.

  • Acte 2 : la folie sur le banc (et les larmes)

Ronaldo réapparaît à la fin du temps règlementaire. Alors que les joueurs se préparent à disputer la prolongation, capitane Ronaldo vient glisser des messages d’encouragement à ses coéquipiers. Mais visiblement, la déception n’est pas digérée, ou la pression est trop forte, et c’est encore des larmes plein les yeux que "CR7" apparaît.

Puis Cristiano Ronaldo entre en fusion. Après le but victorieux d’Eder à la 109e minute, il ne s’appartient plus. Debout devant son banc et malgré son genou en vrac, il hurle sur ses coéquipiers, gesticule suit son coach à la trace (y compris très au-delà de la zone des pointillés), réagit au moindre fait de jeu et se permet même de bousculer sans ménagement son sélectionneur. Incroyable et, pour tout dire, assez savoureux.

  • Acte 3 : la joie de la victoire (et les larmes)

Et puis vient la délivrance, avec le coup de sifflet final. Et là, une nouvelle fois, Cristiano s’écroule en pleurs. Et cette fois, ce sont des larmes de bonheur. Et franchement, on est content pour lui. Même s’il nous énerve, parfois.

Et c’est un Ronaldo totalement possédé qui, en tant que capitaine, soulève le premier la coupe Henri-Delaunay, promise au champion d’Europe. Pas de larmes, cette fois pourtant. "CR7" avait probablement à ce moment-là, et littéralement, pleuré toutes les larmes de son corps.