Open d'Australie : Djokovic impitoyable avec Federer

Novak Djokovic demi finale Open d'Australie PAUL CROCK / AFP
Novak Djokovic va tenter de gagner un sixième titre à l'Open d'Australie. © PAUL CROCK / AFP
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Le numéro 1 mondial, implacable en demi-finales, a battu le Suisse en quatre sets (6-1, 6-2, 3-6, 6-3) et rejoint la finale à Melbourne . 

Le patron du circuit s'appelle bel et bien Novak Djokovic. Le Serbe a expédié la demi-finale de l'Open d'Australie contre Roger Federer en quatre sets (6-1, 6-2, 3-6, 6-3), pour s'offrir une nouvelle finale en Grand Chelem. Le numéro 1 mondial, qui a écrasé le Suisse dans des proportions incroyables dans les deux premières manches, tentera de remporter un sixième titre à Melbourne. Il rencontrera en finale le vainqueur de l'autre demi-finale entre Andy Murray et Milos Raonic, qui aura lieu vendredi matin. 

Federer humilié dans les deux premiers sets. On a pourtant craint qu'il n'y aurait pas match dans ce choc tant attendu. Dans les deux premières manches, Djokovic a étouffé Federer comme jamais, l'assommant à coups de passings monstrueux et de services d'une précision diabolique. Le Serbe, en mode rouleau-compresseur, a remporté le premier set 6-1 en à peine... 22 minutes, profitant des nombreuses fautes directes du Suisse. La deuxième manche a à peine été plus disputée, bouclée en 32 minutes cette fois-ci par "Djoko" (6-2). Une véritable humiliation pour le Suisse. 

La troisième manche pour l'honneur. Heureusement pour les spectateurs de la Rod Laver Arena, Roger Federer a mis fin à son calvaire dans le troisième set. Le Suisse a retrouvé une première balle digne de son standing et a enfin réussi à bouger le robot serbe. Après un jeu extrêmement disputé, il est même parvenu à breaker Djokovic pour la première fois de la partie, avant de conclure la manche pour se relancer (6-3). 

Mais cette réaction d'orgueil du magicien suisse a été de courte durée. Dans le quatrième set, Djokovic a repris son implacable marche en avant, breakant une nouvelle fois son adversaire, avant de conclure la partie, sans la moindre inquiétude (6-3). Les bras levés, il pouvait fêter son nouveau coup de force. Comme en 2015, le roi "Djoko" est parti pour un nouveau règne.