La Fédération internationale dément une volonté de suspendre Sharapova pendant 4 ans
La Fédération internationale de tennis a démenti jeudi avoir voulu infliger une suspension de quatre ans à l'ex numéro 1 mondiale, Maria Saharapova.
La Fédération internationale de tennis (ITF) a assuré jeudi ne pas avoir voulu infliger quatre ans de suspension à Maria Sharapova, répondant ainsi à des critiques émises par la joueuse russe mardi après la réduction de sa suspension pour dopage.
https://t.co/TVLxF5YInU: Maria Sharapova says ITF, WADA may have targeted her with suspensionhttps://t.co/mzTh3Zovsk @espn
— Maria Sharapova (@MariaSharapova) 5 octobre 2016
15 mois de suspension. Le Tribunal arbitral du sport (TAS) a décidé de baisser de deux ans à quinze mois la suspension de Sharapova , pour prise de meldonium, placé sur la liste des produits prohibés depuis le 1er janvier. L'ex numéro 1 mondiale avait accusé l'ITF d'avoir voulu "initialement (la) suspendre quatre ans", dans un entretien à la chaîne de télévision américaine PBS diffusé mardi soir, en présentant la décision du TAS comme un "désaveu" pour l'ITF. "Je n'ai jamais voulu le croire mais je commence à penser que" la Fédération internationale a "voulu faire un exemple", avait-elle ajouté.
Un manque d'informations. "Nous n'avons pas tenté de suspendre Mme Sharapova pendant quatre ans. Nous avons clairement fait savoir qu'il était de la responsabilité d'un tribunal indépendant - en l'occurrence le TAS - de déterminer quelle était la sanction appropriée", a répondu jeudi l'ITF dans un communiqué. La Fédération internationale assure par ailleurs qu'elle "ne savait pas" que la quintuple lauréate de tournois majeurs consommait du meldonium et à quel point le produit était utilisé dans les pays d'Europe de l'Est . L'ITF reconnaît toutefois avoir revu "sa manière de communiquer aux athlètes les changements effectués sur la liste des produits interdits, afin que plus personne ne puisse à nouveau dire qu'il n'a pas été suffisamment informé".