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Charles Carrasco avec , modifié à
La cérémonie d'ouverture des JO a duré plus de 3h30. Du grand spectacle pour les Brésiliens, présents en tribune, émus et exaltés par l'événement.
REPORTAGE

On nous avait promis la plus grande fête de l'histoire du Brésil. La cérémonie d'ouverture des Jeux olympiques à Rio a tenu ses promesses dans la nuit de vendredi à samedi. Avec 3h30 de spectacle, le public présent dans les tribunes en a pris plein les yeux. "C'était une nuit inoubliable, tout le monde a vécu ça très intensément", confie le reporter d'Europe 1, au cœur de l'immense stade Maracana pour ce grand bal d'ouverture.

"Sensationnel". L'hymne brésilien repris, version bossa nova. Le drapeau hissé, haut dans le ciel. Gisele Bündchen, l'ex-mannequin, star glamour du pays, qui défile. Tous les symboles du pays ont pris part à la cérémonie d'ouverture. Dans les tribunes, beaucoup de spectateurs ont revêtu le maillot du Brésil. Comme William qui a du mal à mettre des mots sur ses émotions. "C'était sensationnel. C'est un sentiment incroyable. Il n'y a pas de mot. J'ai participé à la coupe du monde de foot, mais cette cérémonie d'ouverture, c'était mille fois mieux !"

Sergio, lui, a participé au défilé comme danseur. Il a du mal à retenir ses larmes. " C'est un moment qui restera gravé dans ma vie et dans celle de ma famille. Il y a trente personnes qui m'ont regardé à la maison, devant la télé. Ma maman a pleuré. Elle était fière que son fils qui a tout lâché pour venir réalise son rêve."

Les stars brésiliennes au rendez-vous. Les deux icônes de la musique brésilienne, Gilberto Gil et Caetano Velozo, accompagnés par les écoles de samba de Rio, ont enflammé le stade. Puis c'est au tour du triple vainqueur de Roland-Garros, Gustavo Kuerten, de faire son entrée triomphale dans le stade avec la torche. L'honneur d'allumer la flamme de ces JO de Rio revient au marathonien Vanderlei Cordeiro. Un seul regret lors de cette cérémonie pour les Brésiliens, l'absence de la légende du foot, l'homme au trois coupes du monde, le roi Pelé.