JO de Tokyo : les volleyeurs français en finale face aux Russes !

Equipe de France Jeux olympiques volley demi-finales @Yuri Cortez / AFP
Earvin Ngapeth et ses partenaires ont décroché une qualification historique pour la finale des JO. © Yuri Cortez / AFP
  • Copié
avec AFP , modifié à
L'équipe de France de volley s'est qualifiée pour la première fois de son histoire en finale des Jeux olympiques en dominant largement l'Argentine (3 sets à 0). Earvin Ngapeth et ses partenaires affronteront la Russie pour tenter de s'offrir une médaille d'or. 

Les volleyeurs français, qualifiés pour la finale des Jeux de Tokyo en surclassant 3-0 l'Argentine (25-22, 25-19, 25-22), se sont assurés la première médaille de leur histoire, jeudi à l'Ariake Arena. Les Bleus disputeront le match pour la médaille d'or olympique face aux Russes samedi (21h15 heures locales/14h15 heures françaises) pour le dernier match de Laurent Tillie à la tête des Bleus. Avec cette place en finale, les volleyeurs assurent à la France de compter minimum 30 médailles.

Un goût de revanche pour les Bleus 

Ce sommet ne paraît pas inaccessible samedi (21h15 locales, 14h15 françaises) car les Bleus ont déjà battu les géants russes, qui évoluent sous drapeau neutre, la semaine dernière en poule. C'est grâce à cette victoire (3-1) qu'ils étaient d'ailleurs restés en vie dans le tournoi après un début calamiteux (deux défaites en trois matches).

C'était certes le seul faux-pas à Tokyo des coéquipiers de Maxim Mikhailov, impressionnants le reste du temps et notamment contre les Brésiliens, sacrés en 2016 (et finalistes des quatre dernières éditions), écartés sans ménagement jeudi en début d'après-midi (3-1). Mais le précédent comptera dans les têtes françaises. Ce podium assuré a un fameux goût de revanche pour les Bleus. Revanche sur les Argentins qui les avaient mis au bord du gouffre en les battant 3-2 en poule, revanche aussi sur le sort et la cruelle expérience de 2016 à Rio, où ils avaient été éliminés d'un groupe extrêmement relevé (comme cette année) par un concours de circonstances malgré deux victoires (comme à Tokyo).